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ERP-iste ou double-face : la guerre des millions à l’IA se joue très tôt !

« Pile l’avant-garde ou face au casse-gueule »… c’est un peu le motto de la Silicon Valley ces temps-ci ! Après tout, qui n’a jamais voulu parier tout son stock-options sur le cheval AI le plus rapide ? Accrochez-vous, car aujourd’hui on parle gros sous, start-ups en mode turbo, et « kingmaking » – non, ce n’est pas le prochain jeu de société en vogue, mais l’art, bien réel, de transformer une jeune pousse en licorne, à coups de millions.

La petite sensation du moment : DualEntry, un prodige d’à peine un an, qui vient de lever la bagatelle de 90 millions de dollars lors d’un tour de table mené par Lightspeed et Khosla Ventures, pour une valorisation d’un clin d’œil à 415 millions. Si vous pensiez que ce genre de montant n’arrivait que dans vos rêves de banquier, détrompez-vous : c’est la nouvelle réalité du secteur ERP à coup d’intelligence artificielle, qui promet de mettre Oracle NetSuite au chômage technique, ou au moins de lui donner une bonne suée.

Derrière les montants stratosphériques, la réalité est un peu moins clinquante qu’on ne le croit. Alors que tout le monde s’attendait à des revenus mirobolants, un investisseur a révélé que DualEntry rapportait… 400 000 $ en revenu récurrent annuel au cœur de l’été. Oups ! Un grain de sable dans la mécanique, vite balayé par le cofondateur, Santiago Nestares, qui jure que les chiffres sont bien plus élevés. Bref, au royaume des valuations, la transparence n’est pas toujours reine.

Les dollars tombent plus vite que les revenus ne grandissent, mais la guerre des portefeuilles s’accélère… et c’est le jackpot qui décidera du roi !

Bienvenue dans le monde du « kingmaking » : la tendance n’est pas neuve, mais elle commence désormais tôt, très tôt. Fini l’attente des séries C ou D pour sortir la grosse artillerie (coucou Uber et Lyft !). Aujourd’hui, les fonds balancent l’oseille dès la série A : le but ? Gaver de cash « leur » start-up jusqu’à ce que la concurrence peine à suivre, rien que pour installer une perception de domination sur le marché. De quoi faire passer les batailles médiévales pour des goûters d’anniversaire !

Et ce n’est pas seulement DualEntry qui part en sprint. Leurs rivaux, Rillet et Campfire, ont eux aussi reçu des pluies de dollars façon « on est pressés d’en découdre » : 70 millions ici, 65 millions là, sans même attendre que l’encre des rounds précédents ne sèche. Selon Jaya Gupta, les séries B s’enchaînent parfois à moins de deux mois d’intervalle après les séries A. Même pas le temps de changer la plaque de la salle de réunion !

Mais alors, tout ce bruit pour quoi ? Pour des revenus qui ne suivent pas toujours le rythme : certains champions de l’AI ERP patinent encore avec des ARR à un chiffre, malgré leur arrosage intensif. Oui, le kingmaking rend les boîtes sexy auprès des gros clients qui aiment les start-ups bien capitalisées, mais personne n’a encore inventé la machine à garantir le succès… Les exemples de Convoy et Bird rappellent que l’histoire du « cash = victoire » finit parfois en bide. Flamber, ce n’est pas toujours gagner !

Quoi qu’on en dise, les fonds restent obsédés par « la loi de la puissance » : mieux vaut surpayer aujourd’hui le futur géant, que rater l’opportunité de frimer comme investisseur précoce dans « le nouvel Uber ». Et puis, investir dans l’IA pour l’ERP, c’est à la mode – alors, tant pis si parfois, l’intelligence manque du côté des chiffres. Dans le fond, ce n’est qu’un autre épisode de « Qui veut devenir millionnaire (avant d’avoir des clients) ? ».

Bref, entre rêves de grandeur et vrai-faux suspense sur les chiffres, la course au kingmaking c’est un peu comme une partie d’échecs… où tout le monde veut jouer roi, mais où la vraie reine reste, bien sûr, l’irrésistible levée de fonds !

Source : Techcrunch

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