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Credits image : Aleks Dorohovich / Unsplash

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Playdate Saison deux : la manivelle a encore frappé

« Rien ne sert de courir, il faut mixer : la Playdate nous le prouve chaque semaine ! » Voilà le genre de dicton qui flotterait dans l’air à la fin de la Saison 2 de la Playdate, cette mini-console qui transformait déjà la couleur jaune en phénomène fashion-tech. La promesse initiale de Panic ? Faire défiler les jeux à la manière d’un calendrier de l’Avent. Surprise cette année : même avec moitié moins de jeux, la hype monta encore plus vite qu’un crank lancé à fond !

Entre la douce nostalgie des premiers jeux et la frénésie de découvrir chaque semaine une nouvelle pépite, le vrai plaisir fut de s’extasier collectivement, tous en même temps. Cette complicité a manqué lors de la première saison, déployée doucement, façon « parc d’attractions fermé le lundi ». Et si certains regrettent la quantité, ils oublient l’essentiel : la qualité a doublé la mise, le tout pour 12 000 consoles vendues (gagnant !).

Le clap de fin, c’est « Taria & Como » et « Black Hole Havoc » qui l’offrent, deux jeux aussi différents que le cheddar et… les trous noirs. Tandis que « Taria & Como » baisse les armes pour raconter une histoire poignante, « Black Hole Havoc » joue la carte de l’action-puzzle délicatement absurde, où on combat des trous noirs… à coups de trous noirs (inception du gameplay, bonjour). Et pour les impatients du syndrome du vide post-sortie, de nouveaux contenus Blippo+ arrivent bientôt en renfort, histoire de ne pas sombrer dans le déjà-vu.

La saison deux de Playdate a peut-être joué la carte de la modestie en nombre, mais elle a mis tous ses jetons sur l’émotion et l’originalité.

Plongeons maintenant dans « Taria & Como », le platformer qui fait swinguer les émotions (et pas seulement grâce à la manivelle). On y incarne Taria, courageuse héroïne équipée d’aides de mobilité, en quête de sa petite sœur Como, kidnappée par le Big Pharma local – Toxtum Inc. Peu d’action pure ici, mais beaucoup de réflexion : après un accident, Taria doit naviguer des niveaux, privée de ses outils habituels et affublée d’un robot santé plus paternaliste que votre médecin du XXIème siècle. Ajoutez à cela… une mystérieuse galerie photo de furets en bonnet (oui, vous avez bien lu !). Il n’y a pas que la plateforme qui fait lever les sourcils.

Impossible de jouer sans frissonner face au miroir tendu à la société américaine, où la séparation des familles et les failles du système de santé deviennent le décor d’une aventure qui prend son temps. La narration acidulée se faufile entre minijeux à manivelle et dialogues mordants. Mention spéciale au turtle top-hat hacker qui fait danser la sécurité façon bug… pour mieux hacker le système. Oui, ce jeu est aussi militant qu’inventif.

Tout n’est cependant pas rose (ou jaune). Quelques lags invitent à méditer sur la patience, quitte à jeter Taria dans l’inconnu, manivelle en main. Mais ces micro-couacs s’effacent derrière la beauté du récit et l’ingéniosité du gameplay. Le résultat ? Un bijou qui marque la saison, pile au bon moment.

Changement complet de galaxie : « Black Hole Havoc » propulse les joueurs dans une course contre les ténèbres cosmiques. Son secret ? Un juste mélange de puzzle à la Neopets (qui s’en souvient encore ?) et d’action frénétique. On y utilise la fameuse manivelle pour gonfler des mini-trous noirs, à envoyer sur les grands méchants trous noirs – mais attention à la taille, sous peine de catastrophe interstellaire (et de voir des touristes spatiaux finir en orbite). Les niveaux s’enchaînent, les obstacles aussi, et on ne voit pas le temps passer, un peu comme quand on dit « juste un niveau de plus » à 3h du matin…

Porté par la patte graphique et sonore de Cosmic Bros, ce jeu prouve que la Playdate sait aussi briser sa routine jaune pour offrir des expériences vraiment explosives. Explosion finale de bonne humeur pour finir une saison mémorable. Et si la Playdate prouve quelque chose, c’est bien ça : dans le monde du jeu vidéo, il vaut mieux savoir tourner – sa manivelle – sept fois dans sa console avant de parler !

Source : Engadget

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