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Credits image : Gritte / Unsplash

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Meta fait le show : quand la Silicon Valley monte le son

« Les voix de la tech sont impénétrables… parfois même indiscernables ! » Voilà qui résume joliment la dernière opération de Meta, bien décidé à transformer la Silicon Valley en un casting géant de The Voice, version intelligence artificielle. En effet, Meta vient de s’offrir Play AI, la startup californienne qui donne de la voix… littéralement ! Avis à ceux qui rêvaient de répondre à leurs téléphones avec la voix de Morgan Freeman, c’est désormais possible (ou presque).

Selon les indiscrétions de Bloomberg, tout le gratin de Play AI s’apprête à rejoindre les équipes de Meta dès la semaine prochaine, sous la houlette de Johan Schalkwyk, un ancien chef d’orchestre du Google Speech AI, récemment recruté chez Meta. Leur mission si ils l’acceptent : intégrer leur savoir-faire vocal aux outils maison, notamment Meta AI et ses fameuses « AI Characters » — ces avatars qui n’attendent qu’une voix pour papoter avec vous dans le metaverse.

Play AI n’est pas qu’un simple synthé vocal. Leur technologie clone votre voix (ou celle de votre star préférée), fabriquant au passage de nouvelles voix humaines « prêtes à l’emploi » pour vos applis, vos sites, et même pour les objets connectés les plus bavards. Meta, de son côté, est aussi discret qu’un chatbot sur son prix d’achat. Une chose est sûre : Mark Zuckerberg n’a pas perdu la voix lorsqu’il s’agit de signer un gros chèque (ou deux).

La ruée vers l’IA, c’est un peu comme un karaoké : tout le monde veut avoir le micro… mais certains rachètent la sono.

Mais la saga ne s’arrête pas là ! Depuis des mois, Zucky rassemble autour de sa toute nouvelle Superintelligence lab une équipe de superstars de l’IA. Après un investissement record de 14,3 milliards de dollars dans Scale AI — startup spécialiste de l’étiquetage de données pour l’entrainement des IA — Meta s’offre carrément le patron, Alexandr Wang, pour piloter cette escouade futuriste. De quoi atterrir, façon Avengers, sur le podium de l’intelligence artificielle mondiale sans passer par la case audition.

Dans sa quête effrénée, Meta distribue les bonus plus gros que la voix de Barry White : jusqu’à 100 millions pour convaincre les talents d’OpenAI (la fine équipe derrière ChatGPT et GPT-4) ou de Google Gemini de venir tenter l’aventure côté Menlo Park. Même Apple voit ses meilleurs éléments s’éclipser pour aller chanter, façon Star Academy, sous les projecteurs de Meta, comme l’a révélé Bloomberg.

Si, chez Meta, on s’empresse d’intégrer ces pointures de la voix synthétique et de l’intelligence supérieure, une question subsiste : à quoi ressemblera le dialogue humain-machine du futur ? Plus vrai que nature ? Ou trop beau pour être vrai ? Une chose est sûre : dans la tech, il y a toujours deux faces à la pièce… et parfois une voix cachée derrière chaque innovation.

Alors, la prochaine fois que votre IA vous répondra au téléphone avec la voix suave d’un inconnu, dites-vous que c’est grâce à Meta. Mais restez prudent : derrière chaque voix synthétique, peut se cacher un Zuckerberg à l’affût. Après tout, si Meta veut dominer la conversation, mieux vaut ne pas perdre… le fil !

Source : Engadget

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