« Il n’est jamais trop tard pour devenir la meilleure version connectée de soi-même… surtout si cette version peut vérifier votre niveau d’antioxydants entre deux séances de yoga. »
La vie de journaliste tech n’est pas de tout repos, surtout quand Samsung décide de lancer sa toute nouvelle Galaxy Watch 8 pile au beau milieu de l’événement Prime Day d’Amazon. De quoi donner des sueurs froides à tous ceux qui tentent de jongler entre les nouveautés et les tests. Après avoir survécu à la folie consumériste et avalé quelques litres de café, je me suis enfin plongé, montre au poignet, dans cette nouvelle aventure connectée. Et devinez quoi ? Mes premiers jours ont été presque aussi rafraîchissants qu’une sieste dans un champ de persimmons !
Samsung n’a pas fait les choses à moitié côté nouveautés, tant sur le plan matériel que logiciel. Mais la fonctionnalité qui fait parler (et manger), c’est sans conteste la mesure du taux d’antioxydants. Oui, vous avez bien lu : la montre vous propose même de croquer un kaki (le fruit, pas le pantalon) pour améliorer vos résultats ! Pour les moins aventuriers, sachez que le cantaloup fait aussi l’affaire. Perso, après quelques efforts culinaires et sportifs acharnés, mon score est resté… inchangé, voire un chouïa plus bas. Définitivement, la montre ne garantit ni super-pouvoirs ni abdos en béton en quatre jours.
Autre innovation – enfin un changement de look ! Fini le design rond classique : la Watch 8 s’inspire du modèle Ultra avec sa forme dite « cushion », ou squircle pour les intimes (mélange entre un carré et un cercle, si si). Effet chic assuré, surtout avec le nouveau bracelet sport. Mais attention, le verre surélevé fait craindre les accrocs du style malheureux. Je l’ai déjà testé… sur une protection d’écran (paix à son âme).
La Galaxy Watch 8 secoue ses habitudes tout en gardant un œil attentif sur notre santé, mais gare à ne pas confondre innovation et miracle instantané !
L’ergonomie s’améliore aussi : plus besoin de se contorsionner le doigt pour faire défiler les menus. Et côté confort, la Watch 8 efface les défauts de la génération précédente. D’emblée, elle se fait oublier au poignet, même la nuit. Sur le plan logiciel, grosse nouveauté aussi : la montre embarque Wear OS 6 avec une touche maison One UI, intégrant l’IA Gemini de Google. Vous pouvez désormais discuter avec Gemini “comme avec un assistant personnel” qui parfois s’emballe… mais oublie la carte pour aller chercher le pain. Cherchez l’erreur !
Les nouvelles tuiles d’information rendent l’utilisation plus fluide et personnalisable, permettant un accès rapide à ce qui compte vraiment pour vous : météo, fitness ou calendrier. La Watch 8 pousse le coaching sportif plus loin avec un coach running boosté à l’IA, qui évalue votre niveau en douze minutes chrono avant de vous proposer un programme personnalisé pour transformer un joggeur du dimanche (comme moi) en potentiel finisher de 5K… ou, au moins, en champion de la motivation.
Tout n’est pas parfait non plus : petit bémol pour l’intégration de l’IA qui reste inférieure à celle d’Apple côté guidage GPS, ou pour l’analyse instantanée des antioxydants qui ne transformera pas vos efforts en score galactique du jour au lendemain. Pourtant, difficile de ne pas avoir un coup de cœur pour cette montre qui réinvente l’expérience et cultive l’envie d’aller plus loin, à la fois dans le sport et dans la geek-attitude.
Alors, prêt à courir, à croquer des kakis et à changer de poignet ? Attention tout de même… en misant trop sur l’innovation, on risque de perdre la notion du temps !
Source : Engadget




