« Si tu veux rivaliser avec les machines, prépare-toi à bosser comme une machine ! » Voilà un bon résumé de la philosophie qui règne chez Greptile, la jeune pousse qui a mis l’IA au service de la revue de code… et ses développeurs au service du café.
Entre ambitions XXL et code review sous caféine, Greptile s’apprête à lever la bagatelle de 30 millions de dollars avec l’aide du fameux VC Benchmark (le club très select du capital-risque). Oui, rien que ça, alors que la startup n’a même pas encore soufflé sa première bougie de scale-up !
Derrière ce projet à l’énergie débordante, on retrouve Daksh Gupta, diplômé de Georgia Tech en 2023 et fraîchement passé par la case Y Combinator (les Oscars des startups, version hoodie, pas smoking). Après un joli tour de chauffe à 4 millions de dollars pour amorcer l’aventure, Greptile mise aujourd’hui sur le grand oral du Series A – toujours en négociations, attention spoilers possibles.
Côté produit, l’idée a de quoi faire rêver tout CTO insomniaque : un bot qui se comporte comme un collègue senior. Il épluche chaque ligne de code (probablement avec une loupe numérique), trouve les bugs oubliés et signale les soucis là où un développeur humain aurait pu passer à côté. Bref, c’est l’assistant parfait – sauf peut-être pour la machine à café.
Impossible de se reposer sur ses lauriers quand l’IA veut piquer votre chaise de bureau.
Mais voilà, dans la jungle de l’IA, le code review est devenu un sport de combat. Face à des poids lourds comme Graphite (52 millions de dollars de fonds levés, merci Anthropic & Co) et Coderabbit (16 millions dans le panier, rien que ça), la compétition est féroce. Résultat : chez Greptile, on ne parle pas trop de « balance vie pro/vie perso »… parce qu’il n’y en a tout simplement pas !
Daksh Gupta a même tweeté la couleur : chez Greptile, tout le monde est à la tâche de 9h à 23h—oui, même le samedi, et parfois le dimanche. Ambiance startup ou bootcamp militaire ? Les frontières semblent floues. Mais, après le mini-scandale viral, le boss s’explique : pour battre la concurrence, il faut donner « 110 % »… et oublier le brunch dominical.
Reste que, dans la Silicon Valley, il vaut mieux être le leader sur le marché qu’avoir le trophée du bureau le mieux décoré. Attirer Benchmark dans la danse, à une valorisation aussi sexy que celle-là, pourrait bien être la clé pour transformer Greptile en un « big boss » de l’IA qui scrute vos commits (et peut-être votre moral ?).
Pour l’instant, pas de commentaires officiels du côté de Greptile ou Benchmark. Comme on dit dans la tech : « qui ne dit mot, commit ! » Eh oui, il fallait bien finir sur un ~bug~ jeu de mots.
Source : Techcrunch




