A bag of crush chips is shown.

Credits image : Sabbir Hossain / Unsplash

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Chine, puce, et match : qui gagnera le grand bluff des semi-conducteurs ?

« En politique et en technologie, on ne lance pas un micro sans prévoir qu’il puisse rebondir ! » Voilà une introduction qui aurait fait pâlir Audiard et sourire Bill Gates. Et justement, du micro au microprocesseur, il n’y a qu’un pas que le gouvernement américain semble franchir… puis refaire demi-tour, avec la grâce d’un robot ménager sur roulette — merci les manœuvres diplomatiques.

Dernière nouveauté sur l’étagère géopolitique : Donald Trump et sa clique avaient juré de bannir l’exportation vers la Chine des puces IA made in USA, un peu comme on planque le WiFi à un ado puni. Mais aujourd’hui, retournement de situation : on gèle la restriction, histoire de ne pas fâcher le Président Xi — et surtout de garder une place à la table des négociations commerciales entre deux brochettes de rare earths et de magnets. L’enjeu ? Éviter que la Chine ne riposte en serrant fort ses propres matériaux rares, un peu comme un enfant recalcitrant avec ses billes préférées.

Les ordres viendraient d’en haut, la Maison Blanche ayant conseillé au Département du Commerce de ne pas trop dégainer les mesures punitives sur la Chine. « Hors de question de jouer au poker face, tant que le géant du panda peut nous faire sauter la banque côté exportations. » Résultat : on relâche la pression sur les restrictions, puis on souffle à NVIDIA, champion des puces IA, qu’il pourra bientôt rebrancher la prise à Pékin, sous licence bien sûr. NVIDIA sort le champagne – ou plutôt, met à jour son blog : « La livraison va bientôt reprendre. » Ambiance UPS à la Silicon Valley.

On ne négocie pas l’innovation avec la Chine comme on échange des cartes Pokémon… sauf quand il s’agit de puces IA !

Mais attention, dans les coulisses, tout le monde ne sort pas les pop-corn. Vingt anciens hauts-gradés et experts en sécurité nationale, dont certains compagnons de route de feu administration Trump, sont montés au créneau – lettre ouverte et sourcils froncés à l’appui. Selon eux, lâcher des puces high-tech à la Chine, c’est un peu comme filer le code de l’alarme à votre pire rival lors d’une partie de laser game : le risque, c’est de se prendre un rayon dans le dos sur l’échiquier de l’IA et de la défense militaire. Ils rappellent d’ailleurs dans leur missive officielle que ce cadeau numérique pourrait bien servir à muscler la modernisation de l’armée chinoise, et là, pas sûr qu’on soit invités au débrief.

En clair, cette histoire de puces IA est moins binaire qu’il n’y paraît : derrière un apparent assouplissement se cache une stratégie de négociation bien huilée, où chaque concession se monnaie cher. La politique digitale, c’est aussi l’art du “je te tiens, tu me tiens par la puce électronique”. Entre la peur de perdre le marché chinois, le souci de ne pas plomber la tech américaine et l’angoisse de voir la Chine doubler au classement intelligence artificielle mondiale, l’affaire s’annonce bien plus complexe qu’un simple reboot.

Alors, qui sortira vainqueur de cette partie de ping-pong technologique ? Le camp qui contrôle le plus de puces, ou celui qui sait les négocier ? La réponse, comme toujours avec Trump et Xi, arrivera sans doute… à la prochaine mise à jour.

Allez, ne soyons pas trop pessimistes : au moins sur ce dossier, tout le monde est d’accord pour ne pas perdre la face-recognition !

Source : Engadget

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