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Credits image : Ben Wicks / Unsplash

Intelligence Artificielle
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Aristote 2.0 : Le nombre d’or ou le chiffre pipeau ?

« L’intelligence artificielle c’est comme un mathématicien qui a trop bu de café : elle parle vite, mais est-ce qu’elle dit vraiment la vérité ? » – Proverbe inventé, mais plausible.

Oubliez les calculatrices de poche et les profs de maths grognons : voici Harmonic, la start-up qui promet de transformer l’arithmétique en symphonie digitale. Fondée par nul autre que Vlad Tenev (le boss de Robinhood) et son acolyte Tudor Achim, Harmonic a récemment lancé en bêta son appli Aristote sur iOS et Android, ambitionnant ni plus ni moins que de dompter le chaos mathématique d’une intelligence artificielle dont le cerveau carbure aux équations du matin au soir.

Le pari est audacieux : Harmonic se vante de proposer une IA qui promet des réponses « sans hallucination » aux questions de raisonnement mathématique. Oui, vous avez bien lu : une IA qui ne raconte pas de salades quand il s’agit d’intégrales ou de statistiques. Son ambition ultérieure est de balayer tout ce qui gravite autour des chiffres, de la physique à la science informatique, en passant par la formidable (mais parfois incompréhensible) discipline des statistiques.

À force de vouloir éliminer toutes les hallucinations, va-t-on inventer l’IA qui s’ennuie ?

Aristote, le nouveau génie du calcul formel, a même décroché la médaille d’or aux Olympiades Internationales de Mathématiques 2025… mais avec une petite astuce : il a résolu les problèmes une fois traduits en langage machine, alors que les AIs rivales de Google ou d’OpenAI jouaient dans la cour du langage naturel. Faut-il crier victoire trop vite ? L’approche est sérieuse, mais pour les comparaisons officielles, il faudra repasser : Harmonic préfère rester discret sur les autres performances de son modèle. Un vrai prudent, ce robot.

En coulisses, l’entreprise a levé 100 millions de dollars lors de son dernier tour de table, propulsant sa valorisation à 875 millions de dollars. Les investisseurs, qu’on imagine plus branchés que la prise de la box internet, voient en Harmonic le futur champion de la « superintelligence mathématique » — MSI pour les intimes. Mais sur la planète start-up, on sait que les promesses font tourner les têtes aussi vite que les comptes bancaires.

Pourquoi cette ruée vers l’IA-calculatrice géante ? Parce que le raisonnement mathématique est l’épreuve du feu pour n’importe quelle machine qui se rêve cerveau bis. Si une IA peut dompter les maths, alors elle pourrait bien réussir ailleurs… ou, à défaut, briller dans les contrôles de mathématiques du lycée. Le petit secret d’Aristote ? Il produit ses solutions en Lean, un langage open source, et les soumet à une double vérification algorithmique. Fini le baratin tout droit sorti du générateur de réponses automatiques : ici, la machine doit prouver noir sur blanc qu’elle ne s’est pas trompée. Hôpital, aviation, calculs à enjeux élevés… les humains valident déjà leurs résultats ainsi, alors pourquoi pas les IA ?

Néanmoins, la route est semée d’embûches : même les meilleurs modèles d’IA ont la fâcheuse tendance à halluciner à tout bout de champ, parfois plus que leurs versions précédentes. Alors, qu’on se le dise : même si Harmonic fait une symphonie sans fausse note, la quête de l’algorithme infaillible n’est jamais terminée.

En somme, si Harmonic accorde vraiment si bien ses violons mathématiques, espérons qu’il ne finira pas par nous jouer du pipeau !

Source : Techcrunch

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