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Credits image : Ryan Jvr / Unsplash

Astronomie
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Mort d’étoile : duo ou solo long ?

« Les étoiles aussi ont besoin d’un public pour briller… mais qui aurait cru qu’il fallait une troupe au grand complet pour le dernier acte ? » Commençons ce spectacle cosmique par une vérité : dans l’espace, même la mort d’une étoile peut réserver plus de rebondissements qu’une série Netflix – avec un casting inattendu à la clef !

La star du jour (enfin, du millénaire), c’est NGC 6072, une nébuleuse planétaire située à 3 800 années-lumière d’ici, dans la constellation du Scorpion. Grâce à une image du télescope spatial James Webb (JWST pour les intimes), les scientifiques ont surpris notre moribonde céleste en pleine valse, probablement accompagnée par une fidèle compagne stellaire. Exit la solitude glacée de l’agonie spatiale : la scène est envahie d’une multitude de jets de gaz et de lobes chaotiques, tout sauf l’ennui d’un simple solo cosmique !

Si, d’habitude, on attend une fin tout en rondeur – pensez halo de lumière façon donut géant – JWST montre plutôt des feux d’artifice entrecroisés, résultats probables de la présence d’une deuxième étoile. Plutôt qu’un seul soleil sur le départ, on aurait donc un vrai duo : la vedette qui rend sa cape d’hydrogène, pendant que son acolyte perturbe la fête avec sa gravité. Ça, c’est du spectacle en double !

Parfois, la fin d’une étoile est moins un solo dramatique qu’un pas de deux cosmique – avec tout le chaos que ça implique.

Mais pourquoi toute cette agitation ? Contrairement à leurs cousines massives qui explosent en supernova et finissent en trous noirs, les étoiles de gabarit solaire gonflent, se délestent de leurs couches, puis se ratatinent en naines blanches – une sorte de spa galactique tragiquement irrémédiable. Or, Webb observe ici des motifs et des arcs suggérant que la déflagration n’est pas due au hasard, mais bien à l’influence d’une étoile partenaire, invisible mais bien là, qui aurait lacéré les gaz expulsés à coups d’orbite répétée. Un vrai soap opera gravitationnel !

Et ce n’est même pas la première fois que la NASA et ses amis européens prennent deux étoiles la main dans le gaz : la Nébuleuse de l’Anneau Sud cachait aussi son petit secret de couple, révélé seulement grâce à l’œil acéré de Webb (et à l’obstination des astronomes). C’est à croire que la plupart des crépuscules stellaires dignes de ce nom se jouent en tandem, et non en solo…

Alors, que reste-t-il quand la scène se vide et que les projecteurs s’éteignent ? Eh bien, un feu d’artifice d’éléments lourds, dispersés dans le vide pour semer peut-être la graine de nouvelles planètes ou de futures superstars galactiques. La preuve que la mort d’une étoile n’est jamais vaine, et qu’il y a toujours de l’espoir – ou au moins, un bon départ pour un nouveau show spatial.

En résumé, la prochaine fois que vous vous sentez seul dans votre coin, souvenez-vous : même les étoiles se font la paire pour sortir en beauté. Après tout, dans l’univers, il y a toujours quelqu’un pour souffler les bougies… et parfois, pour allumer tout le gâteau !

Source : Mashable

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