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Credits image : 榮達 陳 / Unsplash

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BioChoc des Retards : Quand Rapture Devient Rature

« On n’arrête pas un Big Daddy qui veut danser » – c’est ce que diraient sûrement les fans de BioShock, qui, à défaut de réentendre le chant des petites sœurs, doivent prendre leur mal en patience. La nouvelle est tombée : le prochain jeu BioShock, censé ravir les foules, refait un passage obligatoire par la case “brainstorming intense et cafés XXL”. Cette annonce a de quoi faire couler plus de larmes qu’un plasmide raté…

D’après un rapport croustillant du site Bloomberg, les petits génies de Cloud Chamber – le studio responsable du jeu – n’ont pas réussi à convaincre les pontes de 2K Games. Motif ? Le récit n’était pas à la hauteur du mythe de Rapture (ou Columbia, ou… qui sait où). Résultat : le scénario va être remixé, remixé, et encore remixé, jusqu’à ce que la mayonnaise prenne… ou que la mayonnaise soit remplacée par de la moutarde, selon l’humeur.

Au rayon des bouleversements, on ne fait pas dans la demi-mesure. Kelley Gilmore, jusque-là cheffe suprême de Cloud Chamber, a quitté le vaisseau. Son acolyte créatif, Hogarth de la Plante, a aussi changé d’horizon, troquant sa mission sacrée contre un poste cosy du côté de l’édition. Ambiance : “on ne change pas une équipe qui perd… on la renouvelle !”

Chez BioShock, on recycle les idées et les chefs, mais vos espoirs de jouer bientôt sont, eux, mis au frigo.

La promesse d’un BioShock 4 avait pourtant été soufflée en 2019, en même temps que la création du studio Cloud Chamber. Six ans plus tard, on attend toujours mieux qu’une eau-de-vie : un vrai trailer, ou au moins un logo. La dernière nouveauté ? Un délicieux message pour les employés : il va falloir être plus “agile” et “efficace” – ce qui, traduit du langage corporate, rime souvent avec “réveillez-vous, ou la chambre se ferme”.

Mais attention, le sort de la franchise n’a rien du conte de fées. Même le remake du tout premier BioShock, dont tout le monde rêve comme d’une ville sous-marine customisée pour la PlayStation 9, s’est vu relégué aux oubliettes plus tôt cette année. Si la version remasterisée de 2016 avait offert un coup de polish à Rapture, les fans espéraient un vrai lifting prochaine génération. Bref, le retour de BioShock, c’est un peu comme les léviathans : on en parle beaucoup, mais personne ne les voit jamais à la surface.

Heureusement, l’histoire vidéoludique nous l’a appris : chaque grande saga traverse son Rapture… et en ressort parfois transfigurée. Ne désespérez pas, chers fans : il se pourrait bien que la patience vous immerge dans une aventure épique. Ou, au pire, vous aurez le temps d’apprendre à parler baleine en attendant.

Il faudra donc patienter avant de replonger, mais gardez espoir : dans le monde de BioShock, le seul vrai “game over”, c’est d’arrêter de croire… ou de troquer son tournevis contre un fidget spinner.

Source : Engadget

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