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Swipes et désillusions : Quand Tinder rame pour séduire… et encaisser !

« L’amour est aveugle, mais l’algorithme, lui, a de très bons yeux. » Voilà comment on pourrait résumer la situation actuelle de Tinder, la célèbre appli qui nous fait swiper autant qu’un chat excite une souris. Pourtant, derrière ces battements de cœur virtuels, une réalité fait moins vibrer : Tinder voit ses utilisateurs payants glisser vers la gauche, avec une baisse de 7 %, et c’est l’ensemble du Match Group qui fait grimace, avec une baisse de 5 % sur toutes ses plateformes. Faut croire qu’en 2025, même Cupidon doit revoir sa grille tarifaire.

Pour remettre un peu de charme dans la machine, Tinder ne lésine pas sur les innovations. D’abord, la nouvelle fonctionnalité “modes”, annoncée par le tout récent PDG, Spencer Rascoff, arrive comme un costume de bal masqué pour vos intentions. Vous cherchez l’amour, un frisson, une pizza-partenaire ? Changez de mode à la volée — fini les profils flous, place au swipe ciblé ! Un clin d’œil à leur vieille idée de montrer ses objectifs relationnels directement sur sa bio, mais avec, cette fois, plus de boutons que sur la combinaison de Batman.

Mais l’appli ne s’arrête pas là : refonte générale du design, clins d’œil appuyés aux étudiants, et étude poussée de la génération Z (oui, ceux qui pensent que « se voir IRL » est une activité d’archéologue). En prime, Tinder va maintenant vous permettre de liker des morceaux de profils. À vous la déclaration passionnée : « J’ai craqué pour ta citation de Coluche, swipe à droite ! » Cela rappelle un certain concurrent au logo de charnière, mais qui s’en soucie tant que ça match ?

Chez Tinder, l’amour se réinvente au rythme du code, mais au final… le cœur reste difficile à monétiser !

Au beau milieu de ces grandes manœuvres, le tableau financier était aussi plat qu’une discussion après un « Hey, ça va ? » automatique : 864 millions de dollars de revenus sur l’année, mais sans véritable croissance. Les profits, eux, ont légèrement fondu, passant de 133 à 122 millions. Qu’à cela ne tienne ! Match Group prévoit d’investir 50 millions de dollars dans le développement produit — comme quoi, pour séduire la Gen Z, il faut sortir le grand jeu… et le chéquier.

Parmi les pépites de la tech, la vedette revient à l’IA, qui s’invite maintenant dans vos histoires de cœur. Déjà testée en Nouvelle-Zélande, la fonction de matching automatisé propose des matchs sur-mesure selon vos infos, vos réponses à des questions, voire vos plus belles (ou gênantes) photos de la galerie. Objectif ? Séduire les moins de 30 ans, ceux qui veulent être appréciés pour leur esprit… ou au moins pour leur meme préféré.

L’appli prévoit aussi des options pensées pour la vie étudiante : bientôt, vous pourrez traquer le crush idéal parmi vos camarades de promo, histoire de pimenter les TDs. Et succès garanti avec la fonctionnalité Double Date, où deux amis unissent leur force pour matcher avec un autre duo (avantage : si ça foire, au moins vous êtes deux à en rire). Un succès, surtout chez les moins de 30 ans, où 92 % des utilisateurs s’adonnent joyeusement à ce passe-temps social.

La transformation de Tinder s’accélère sous la houlette de Spencer Rascoff, nommé patron en février. Un changement en haut lieu qui s’accompagne (moins swag) d’une réduction de 13 % des effectifs et du départ de Faye Iosotaluno. Comme on dit : « Tinder change de tête, mais espérons que ce ne soit pas pour se retrouver tout seul à la Saint-Valentin du CAC 40. »

Alors, si vos rencontres digitales sentent parfois le réchauffé, rassurez-vous : chez Tinder, l’innovation ne manque jamais de sel. Mais attention, trop de fonctionnalités pourraient faire fuir les romantiques… à force de swipes, on pourrait finir par perdre le fil d’Ariane, ou pire, swiper à côté de l’amour !

Source : Techcrunch

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