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Credits image : Jean Carlo Emer / Unsplash

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Le bras de fer entre Epic Games et les géants Apple/Google annonce-t-il vraiment la fin de leur hégémonie sur les app stores ?

Les géants de la technologie peuvent-ils vraiment continuer à dicter leurs lois sans jamais être inquiétés? Cette question brûle toutes les lèvres après le dernier rebondissement judiciaire opposant Epic Games à Apple et Google, qui vient de secouer l’Australie.

D’un côté, Epic Games, la société derrière Fortnite, dénonce depuis des années les pratiques d’Apple et Google qui imposent des commissions jugées exorbitantes sur les achats intégrés des applications. De l’autre, les deux titans du numérique persistent à défendre un modèle fermé, invoquant la nécessité d’assurer la sécurité et la qualité de leurs boutiques d’applications. Mais mardi, un tribunal fédéral australien a jeté un pavé dans la mare en qualifiant ces pratiques d’anti-concurrentielles. Faut-il y voir le signe d’un changement d’air pour le secteur, ou seulement une victoire d’étape?

Le juge Jonathan Beach a certes reconnu que les deux mastodontes abusaient de leur position dominante pour freiner la concurrence. Toutefois, il a pris soin de rejeter l’accusation de “comportement inique”, formulée par Epic. Est-ce là une demi-victoire pour la startup américaine, ou une avancée significative pour rééquilibrer le rapport de force sur le marché des applications?

Cette affaire relance le débat sur l’équilibre entre sécurité pour l’utilisateur et droit à la concurrence sur le marché des apps.

Quelles seront les conséquences concrètes de cette décision australienne? L’histoire récente laisse penser qu’Epic Games saura s’en servir. Souvenez-vous: après une victoire analogue aux États-Unis, Fortnite avait fait son retour sur l’App Store d’Apple après cinq ans d’absence. Tim Sweeney, PDG d’Epic, n’a pas tardé à se réjouir sur les réseaux sociaux du probable comeback du jeu et de l’Epic Games Store en Australie, via leur propre boutique en ligne. Est-ce le début d’une dynamique mondiale contre le monopole des app stores?

Apple et Google, de leur côté, tiennent à rassurer. Google s’est félicité que le tribunal ne l’oblige pas à laisser Epic installer ses propres magasins d’applications directement sur Google Play, tout en contestant l’analyse des juges sur leurs politiques de facturation. Apple, quant à lui, maintient que sa boutique reste la manière la plus sûre de télécharger des applications, tout en exprimant son désaccord avec certaines conclusions du tribunal. Mais ces arguments pèsent-ils encore autant face à la pression croissante des régulateurs?

Au-delà de la bataille judiciaire, le problème de fond demeure: comment assurer l’ouverture du marché sans mettre en péril la sécurité des utilisateurs? Assistera-t-on à une multiplication de solutions alternatives, ou à la montée de nouveaux intermédiaires tentant de profiter d’une brèche dans le système actuel?

Le choc entre Epic et les géants de la tech n’est-il que l’avant-goût d’une redéfinition globale des règles du jeu numérique? N’est-il pas urgent pour les utilisateurs comme pour les développeurs de se demander qui détient, en dernier ressort, le pouvoir de décider ce qu’ils peuvent télécharger ou proposer dans l’écosystème mobile?

Source : Techcrunch

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