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Credits image : Inera Isovic / Unsplash

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Stanford, ou l’art de coder ses privilèges

“La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de l’influencer… si possible, en ayant un parent diplômé de Stanford.” On a tous déjà rêvé d’avoir un super-pouvoir. Celui d’ouvrir toutes les portes de la Silicon Valley grâce à un nom de famille bien placé ? Bienvenue chez Stanford en 2026, où l’héritage n’est pas qu’une histoire de gènes : c’est aussi une invitation VIP au bal de la tech.

Stanford vient d’annoncer deux rebondissements dignes d’une série Netflix (créée, au passage, par ses anciens élèves) : la fin de son assouplissement « test-optional » — adieu la liberté de zapper le SAT ou l’ACT ! — et le maintien des admissions « legacy ». Autrement dit : il vaut mieux avoir un parent passé par le campus que tenter de tricher à la dictée. Tex Avery aurait eu du mal à rajouter autant de ressorts à son script.

Et attachez vos ceintures, car la fac ne compte pas céder à la dernière loi californienne qui bannit l’admission sur critères ‘héritiers’ (coucou l’Assembly Bill 1780 !). Plutôt que de plier, Stanford refuse désormais les subventions Cal Grant, promettant de compenser au cent près sur ses fonds propres — et sur l’épaisseur de son endowment, bien rempli par l’argent des anciens élèves.

Quand l’élite protège la porte d’entrée, difficile pour les outsiders de sonner à la cloche.

Si on écoute les fans du modèle, cet attachement à la tradition garantirait « l’excellence académique » — sous-entendu, l’argent appelle l’argent, qui, à force, aurait sûrement des diplômes à son nom. D’ailleurs, pour un campus qui a propulsé Google, Nvidia ou Snap, le vrai test semble être celui du réseau avant celui de la logique mathématique… Et pour ceux qui n’auraient ni un 800 en math, ni un patronyme de la start-up nation ? Il reste le Monopoly, version Boston Dynamics.

Mais ces choix (so philanthropic !) cachent aussi des factures salées. Stanford, comme ses cousines Ivy League, carbure aux dons des alumni. Près de la moitié des donations de Princeton viennent des anciens étudiants, et à Stanford, ces dons sont la potion magique qui finance infrastructure, bourses et ce fameux “petit” endowment. Entretenir l’amour des diplômés, c’est donc aussi préserver le portefeuille sans oublier la main sur la porte d’accès.

Et alors que l’État américain relance la roulette russe fiscale — coucou la nouvelle taxe sur les fondations, multipliée par 6 (oui oui : SIX !) — Stanford doit jongler entre des licenciements massifs et une addition qui s’élève à 750 millions de dollars chaque année. Les calculs ne sont pas toujours des plus simples, même dans une université célèbre pour ses prodiges numériques…

En somme, admission sur héritage, retour des tests standardisés, et défi fiscal XXL : Stanford joue au Jenga avec ses privilèges, tout en construisant une tour pas toujours très équilibrée. Mais on le sait, dans la Silicon Valley, rien ne vaut un bon hack… À condition d’avoir le mot de passe de la famille.

Source : Techcrunch

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