« Pourquoi les licornes aiment-elles les compétitions de startups ? Parce que même les créatures mythiques adorent remporter 100 000 dollars sans rendre de part ! »
Chaque année, la Silicon Valley vibre au rythme de la Startup Battlefield de TechCrunch Disrupt – un peu comme les Oscars, mais avec plus de MacBook et moins de tapis rouge. La cuvée 2025 s’annonce croustillante : sur des milliers de prétendants, seuls 20 élus tenteront de décrocher la palme, sur scène à San Francisco du 27 au 29 octobre. Entre show à l’américaine, enjeux stratosphériques et rêves de lever la coupe (et la cagnotte), difficile de faire plus palpitant… à moins d’annoncer que le wifi est coupé dans toute la salle !
Pourquoi ce showdown fascine-t-il tant ? Simple : nombres de géants d’aujourd’hui y ont fait leur premier karaoké business. Vous connaissez Dropbox, Mint ou Cloudflare ? Tous passés par cette case mythique. En prime, l’heureux vainqueur repartira avec un chèque de 100 000 dollars, sans céder la moindre action… et, bon, un joli mal de gorge à force d’avoir pitché son idée devant la crème des investisseurs mondiaux.
Tout le monde veut devenir la prochaine superstar, mais sur la scène du Battlefield, la gloire passe aussi par une bonne dose de sueur (froide).
La vraie recette de ce cocktail survitaminé ? Les juges, bien sûr ! Cette année, l’équipe s’annonce épicée : Philip Clark de Thrive Capital (le monsieur IA et robotique que tout le monde surveille), Madison Faulkner de NEA (ancienne cowgirl devenu as du data), Leslie Feinzaig de Graham & Walker (championne de la disruption qui s’est échappée deux fois de la startup jungle), Ilya Kirnos de SignalFire (il traque les talents comme on traque ses anciennes photos gênantes sur Facebook), et Doug Pepper de ICONIQ (ex-monsieur Amazon, devenu collectionneur de licornes chez ICONIQ Growth). Des profils capables de détecter en 2 minutes si un pitch relève du milkshake d’idées fraîche ou de la soupe tiède fintech vue mille fois.
Mais attention : l’enjeu, ce n’est pas seulement de gagner ! Même les perdants s’offrent une dose massive (et gratuite) de retours sans langue de bois, prodigués par des stars du venture capital – le tout diffusé devant une audience mondiale. C’est aussi ça, le secret du Battlefield : apprendre, pivoter, rebondir. C’est la NBA du pitch : un panier, c’est cool, mais c’est le jeu qui fait l’événement.
Pour les spectateurs, impossible de rester passif face à cette battle version geek. Entre les conseils d’investisseurs chevronnés, les stratégies (plus ou moins féroces) des fondateurs et les révélations de dernière minute, c’est LE masterclass du pitch à ne pas manquer. Et qui sait ? Peut-être que le futur Mint ou Dropbox est déjà en train de sculpter sa victoire à grand tuyau de caféine.
Dernier conseil : les oiseaux matinaux économisent (et volent) leur place pour Disrupt ! Pour ceux qui veulent voir l’innovation en direct live, le lien pour les billets c’est une opportunité à ne pas laisser filer – on parie qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, prêt à voir un rêve technologique transformer une scène en véritable terrain de jeu ? Pas besoin d’être investisseur pour se rendre compte : au Startup Battlefield, tout le monde finit… disrupté !
Source : Techcrunch
