« Dans le monde de l’IA, on n’a pas besoin d’être le premier de la classe pour s’inviter à la cantine. » Voilà une vérité qu’on est de plus en plus nombreux à observer, et pas seulement entre deux cafés dans la Silicon Valley ! Aujourd’hui, la grande question n’est plus « qui a le plus gros modèle fondationnel ? », mais plutôt « est-ce que ça a encore vraiment de l’importance ? ». Oui, mesdames et messieurs, les startups tech osent désormais délaisser la chasse à la star de la classe pour se concentrer… sur l’interface utilisateur (oui, c’est ce qu’on montre vraiment à maman).
Il fut un temps où bâtir un modèle d’IA fondationnel était comme grimper l’Everest à la force du portefeuille et des serveurs, avec la promesse d’atteindre le sommet du business. Mais voilà : les bénéfices spectaculaires du pré-entraînement se sont tassés. On ne fait plus la course à qui investira le plus de milliards pour quelques millimètres de performance ! L’accent est désormais sur le « post-training » et l’amélioration visible côté utilisateur. La vraie IA sexy, c’est celle qui vous aide à coder ou à gérer vos images, pas celle qui pompe 600 000 mégawatts pour comprendre que « chat » n’est pas seulement un animal.
Les startups l’ont bien compris et traitent désormais les modèles fondationnels comme des cartouches d’encre : on les change, on les interchange, on ne s’y attache pas. Vous voulez votre app sur GPT, Claude ou Gemini ? Pourquoi pas, et pourquoi pas les trois le même jour ! L’essentiel, c’est l’interface, l’expérience, le sur-mesure. Quant aux géants historiques qui rêvaient de tenir le business de l’IA à la gorge, ils risquent de finir fournisseurs lambda, comme un plotard qui vend ses grains de café à Starbucks sans broncher.
Le véritable café de l’IA, aujourd’hui, se boit à la mousse… de l’interface.
Pour les mastodontes du secteur, ce retournement de situation a de quoi donner des sueurs froides façon bug général dans les serveurs. OpenAI, Anthropic, Google… on était tous prêts à parier que l’avenir leur déroulerait le tapis rouge. Mais c’était avant que les startups multiplient les petites révolutions, passant d’un modèle fondationnel à un autre comme on change de chaussettes, sans que personne (pas même mamie) ne s’en rende compte.
L’avantage du premier arrivé, la fameuse « prime du pionnier », a fondu comme un algorithme sous chauffage central. OpenAI ? Premier à jouer avec les modèles de code ou d’image, mais pas premier à capitaliser sur le marché. « Il n’y a pas de fossé technologique infranchissable », a résumé Martin Casado d’a16z, sur un podcast où on a certainement siroté plus d’un café noir.
Attention cependant à ne pas enterrer trop vite les géants : la marque, l’infrastructure et les montagnes de cash (sans parler de certaines habitudes de clients) pourraient leur éviter de finir à la casse. Et qui sait ? La prochaine lubie de la recherche pourrait tout renverser, relançant la fièvre du pré-entraînement ou propulsant le secteur vers des usages futuristes — médicaments, matériaux, et plus si affinités.
Mais en attendant, la vraie guerre semble s’être déplacée vers l’application et l’expérience utilisateur. Et Meta, qui claque des milliards dans la construction de nouveaux modèles, peut déjà commencer à réviser son budget… ou à faire chauffer la machine à café !
Finalement, à force d’entasser des modèles toujours plus gros, les géants feraient bien de s’en souvenir : ce n’est pas la taille qui compte, c’est comment on s’en sert… sur l’interface !
Source : Techcrunch



