Comme disait un grand philosophe moderne (c’est-à-dire, ma grand-mère après avoir renversé son café sur son smartphone) : « Parfois, il faut tout casser pour mieux reconstruire ! » Eh bien, chez Snap, c’est un peu la même musique… avec peut-être un peu moins de café renversé, mais beaucoup plus de sauce startup !
Snap, l’entreprise derrière Snapchat, a décidé de jouer au Lego avec sa structure interne : on démonte tout, puis on reconstruit… mais en version mini. Le PDG Evan Spiegel a récemment dévoilé une toute nouvelle organisation dans sa lettre annuelle : les employés vont devoir troquer le travail de masse contre des “startup squads” de 10 à 15 personnes. Leur mission ? Faire mieux avec moins et, soyons honnêtes, tenter de survivre à la jungle ultra-compétitive des réseaux sociaux.
Pourquoi cette révolution façon commando ? Parce que, malgré ses filtres à petits cœurs et ses oreilles de chien, Snap traverse une période moins cute : la croissance des revenus publicitaires est quasiment figée à 4 % au deuxième trimestre, et pire encore, la base d’utilisateurs quotidiens en Amérique du Nord a chuté de 2 %. Pour une boîte dont le terrain de jeu principal est justement là-bas, c’est un peu comme rater son filtre beauté le jour de sa photo de classe…
Tout casser pour tout recommencer, c’est risqué — mais parfois, c’est la seule façon de voir la vie en jaune (Snap… jaune… vous l’avez ?).
Mais attention, tout n’est pas gris dans le monde de Snap ! Spiegel se réjouit du succès de Snapchat+, l’offre premium qui rapporte déjà plus de 700 millions de dollars par an avec plus de 15 millions d’abonnés fidèles. Autant dire, c’est une pluie de dollars qui permet de compenser quelques filtres ratés.
Côté innovation, Snap ne joue pas les timides : les fameuses lunettes connectées “Specs” sont en train de devenir la nouvelle coqueluche des ingénieurs. La grande vision ? Remplacer nos chers smartphones et entamer une “transformation générationnelle” vers l’informatique centrée sur l’humain. Rien que ça ! Pas étonnant que Meta et Google aient sauté sur la tendance avec Ray-Ban et Warby Parker.
Lucide (ou courageux, à vous de choisir), Spiegel ne cache pas que l’action Snap végète et que la confiance boursière n’est plus ce qu’elle était. En 2021, la valeur de Snap flirtait avec les anges à plus de 116 milliards de dollars ; aujourd’hui, elle plane plutôt à 12 milliards. C’est un peu comme passer d’un filtre “superstar” à un filtre “Monday morning”…
Alors, Snap va-t-il réussir à relancer la magie avec sa stratégie mini-miracle ? L’avenir nous le dira. En attendant, si tu ne comprends rien à cette réorganisation, c’est peut-être que tu n’as pas mis assez de filtres dessus !
Source : Techcrunch




