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Credits image : Stefan Vladimirov / Unsplash

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La pomme de discorde en version DMA

« Les pommes tombent parfois loin du tronc, surtout quand elles rebondissent contre la législation européenne. »

Voilà que la saga entre Apple et l’Union européenne continue, à grand renfort de joutes juridiques et de communiqués bien tranchés ! Depuis que le Digital Markets Act (DMA) est entré en vigueur, il s’est donné pour mission de challenger les géants tech en leur imposant plus de fair-play sur le terrain numérique. Mais Apple, avec la prestance d’une diva contrariée, n’a pas manqué de répondre : c’est la faute au DMA si certaines fonctions tardent à éclore chez les utilisateurs européens. Pomme aigre ? Peut-être.

L’Europe souhaitait avant tout permettre aux consommateurs de jongler facilement entre applis et plateformes concurrentes, mais la firme de Cupertino voit là l’arrivée de risques et un amenuisement du choix – si tant est qu’avoir plus d’options puisse vraiment signifier… moins de choix ? Apple est allée jusqu’à demander aux institutions européennes de ranger le DMA au placard… en attendant mieux !

Entre la pomme et la loi, la compote tourne vite à la compèt’ !

Des retards sont annoncés pour des fonctionnalités qui faisaient pourtant saliver les fans, comme la traduction en direct sur AirPods, ou la fameuse synchronisation des iPhones sur Mac. Pourquoi ? Parce que le DMA oblige Apple à ouvrir son jardin bien gardé, laissant pousser d’autres fleurs (ou mauvaises herbes, c’est selon), ce qui, d’après la marque, mettrait en danger la confidentialité des données de ses utilisateurs. Apple se voit ainsi dans une impasse : impossible de dévoiler ses nouveautés sans passer par la case « ouverture au voisinage ». Et, pour ne rien arranger, la Commission européenne n’a pas validé leurs solutions de compromis. Si Apple allait trop vite, c’est la pluie d’amendes garantie et le risque d’expulsion du marché européen.

L’histoire ne s’arrête pas là : Apple traîne déjà une ardoise salée, après s’être vu infliger une amende de plus de 500 millions de dollars pour avoir imposé ses méthodes de paiement aux développeurs – point sur lequel l’entreprise a, bien sûr, fait appel. Et pendant ce temps, Apple brandit le spectre du piratage et de la fraude, si l’on devait permettre à tout un chacun d’installer des applications venues d’ailleurs. Question sécurité, chaque pomme veille sur son verger.

Du côté européen, on garde l’air stoïque : pour Thomas Regnier, porte-parole de la Commission, pas question de céder au lobbying à la sauce californienne. Selon lui, le DMA ne demande pas à Apple de baisser la garde en matière de sécurité ou de vie privée, mais simplement d’ouvrir les portes, histoire de donner un coup de pied dans la fourmilière des géants américains et d’offrir enfin à tous une vraie liberté de choix numérique.

Conclusion ? Derrière le grand débat sur la sécurité et la liberté de choix, Apple défend surtout son écosystème doré. Mais après tout, il ne faut jamais oublier qu’en informatique, « ouvrir une fenêtre » peut parfois refroidir la pomme.

Source : Techcrunch

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