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Credits image : Suppanuch Wongpasklang / Unsplash

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Serveurs d’Or et Data Cents : l’IA Me Met Tension

“On n’arrête pas le progrès… mais faudrait parfois freiner à l’approche du prochain datacenter.” Voilà ce que pourrait dire n’importe quel riverain voyant surgir à l’horizon une cathédrale de serveurs, pilotée par un orchestre d’IA gloutonnes et alimentée à l’électricité façon binge-watching. L’intelligence artificielle, c’est la ruée vers l’or 3.0. Mais ici, l’or se mesure en gigawatts et en dollars, et il arrive que ce soit le réseau électrique qui grille avant vos toasts.

Derrière chaque chatbot qui vous explique la vie et chaque image générée à la volée, se cache une horde de data centers géants, carburant à grands renforts de GPU et de deals financiers qu’on n’ose plus compter en petits milliards. D’après Nvidia, entre trois et quatre mille milliards de dollars seront engloutis dans l’infrastructure IA d’ici 2030. Oui, “trilliards”—c’est écrit avec beaucoup de zéros derrière.

Alors, qui construit la Silicon Vallée de demain ? Microsoft et OpenAI ont ouvert la danse en 2019 avec un partenariat à un milliard de dollars (auxquels se sont vite ajoutés quelques milliards de crédits cloud, histoire d’arrondir). Chacun y trouvait son compte : Microsoft gonflait ses ventes Azure, OpenAI remplissait ses poches pour entraîner (et nourrir) des modèles plus affamés que jamais. Mais, les mariages exclusifs ne durent jamais à la Silicon Valley : OpenAI a fini par voir ailleurs en matière de serveurs, et Microsoft s’est mis à fréquenter d’autres modèles. Bref, même entre entités artificiellement intelligentes, les relations, c’est compliqué.

Les investissements IA, ce sont un peu les soldes : tout le monde se précipite, mais personne ne sait vraiment s’il fallait absolument acheter maintenant.

Derrière Microsoft, les autres géants ne sont pas en reste. Amazon file 8 milliards à Anthropic, Google gère ses propres petits protégés IA, et Nvidia, jamais à court de chips (de silicium, pas de pommes de terre), a balancé un pactole de 100 milliards à OpenAI juste pour qu’il puisse en commander encore plus. C’est un peu le “Qui Veut Gagner des Milliards ?”, version cloud, et franchement, la réponse c’est : tout le monde, tant qu’il y a la fibre.

Mais le roi des nouveaux serveurs s’appelle désormais Oracle. En 2025, la firme annonce coup sur coup des deals absolument astronomiques : 30 milliards, puis un autre de 300 milliards de dollars pour OpenAI, histoire de scotcher à la fois Wall Street et le pauvre Larry Ellison, temporairement propulsé homme le plus riche du monde (un comble pour quelqu’un qui a passé sa vie à vendre des bases de données). Évidemment, OpenAI n’a pas l’ombre de cette somme en caisse, mais dans l’IA, la confiance, c’est la vraie monnaie virtuelle.

Du côté des hyperscaleurs, Meta voit grand, voire mégalo. Mark Zuckerberg parle de 600 milliards à injecter dans l’infrastructure américaine d’ici la fin de la décennie. Ses nouveaux joujoux : deux data centers monstres, Hyperion en Louisiane, branché sur une centrale nucléaire, et Prometheus en Ohio, propulsé au gaz naturel. Derrière tout ce clinquant, une réalité moins fun : pollution record pour le centre xAI d’Elon Musk qui émet du smog comme s’il s’agissait d’accélérer le réchauffement climatique de façon exponentielle.

Et puis il y a Stargate, le projet « lunatique » annoncé en grandes pompes par Trump, OpenAI, Oracle et SoftBank. La promesse ? 500 milliards de dollars pour construire “le plus gros projet IA de tous les temps” sur le sol américain. La réalité ? Des divergences sur le financement et la stratégie, mais tout de même huit data centers géants sortis de terre au Texas. C’est moins Stargate, plus StarWait.

Qu’on se le dise : dans la tech moderne, on préfère dépenser pour entraîner des IA qui nous promettent de sauver la planète… tout en faisant chauffer la calculette, le thermomètre et parfois la planète elle-même ! Mais rassurez-vous, chez les géants de l’IA, l’électricité n’est pas la seule à être survoltée — le storytelling l’est aussi. En attendant, surveillez vos ampoules : un investisseur IA pourrait vouloir investir dedans.

Source : Techcrunch

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