« Les frontières sont comme des portes automatiques : elles peuvent se bloquer sans prévenir, mais il y a toujours une autre entrée quelque part. » Si vous pensiez que partir étudier à l’étranger était aussi simple que réserver un billet de bus, détrompez-vous ! Ces derniers temps, pour les étudiants venus d’Inde et d’autres pays émergents, c’est devenu un jeu des chaises musicales façon mon premier tour du monde. Mais dans cette valse internationale, un chef d’orchestre sort du lot : Leverage Edu, la startup qui transforme les galères d’admission en Grand Échiquier planétaire.
Entre règlements de compte diplomatiques (coucou le clash Inde-Canada), hausse des barrières côté visas et politiques d’immigration aussi stables qu’un serveur surchargé lors du Black Friday, nombreux sont ceux qui ont vu leurs plans d’études s’évaporer plus vite que leur connexion WiFi dans un train indien. Même les agences spécialisées locales et historiques ont pris l’eau. Mais Leverage Edu, aussi agile qu’un chat en pleine sieste, a su renifler les nouveaux corridors : « Canada fermé ? Direction l’Allemagne ! L’Inde boude le Canada ? Les universités canadiennes iront chercher leurs étudiants au Nigeria ! » Le sens du rebond n’est pas mort, il est simplement devenu algorithmique.
Quand la tempête souffle fort, certains s’envolent plus haut ! Aujourd’hui, les étudiants que Leverage accompagne viennent du Brésil comme du Vietnam, et ce n’est pas parce que Netflix a oublié de géo-bloquer leurs séries préférées. L’entreprise a ouvert des antennes partout : Arabie saoudite, Égypte, Malaisie… Partout où il y a des jeunes qui rêvent de partir étudier ailleurs, mais qui n’ont pas encore trouvé leur GPS universitaire.
Qui dit visas serrés ne dit pas rêves envolés, du moment qu’on sait pivoter plus vite qu’un drone en mode turbo.
Installée à Noida, la Silicon Valley indienne, Leverage n’est plus juste un site de matching pour étudiants perdus… C’est le couteau suisse (ou la trousse connectée) de l’aventure éducative : app mobile, moteur de recherche optimisé par IA, UniConnect pour matcher la fac idéale, et le tout nouveau Univalley.ai pour booster le recrutement universitaire (oui, même les écoles deviennent SaaS-addicts). Soucieux de ratisser large, le groupe propose même du logement étudiant (Fly Homes), des crédits pour payer ses études (Fly Finance), et des offres spéciales pour futurs médecins sur Leverage MBBS… Il ne manque plus que Fly Pizza, pour les soirs de grosse révision.
Les résultats ? Ils donnent le vertige ! De 1 500 étudiants accompagnés il y a quelques années, Leverage place désormais plus de 10 000 globe-trotteurs académiques par an — et 60% sans dépenser un kopeck en pub grâce au bouche-à-oreille de la génération Z. Financièrement, l’entreprise a doublé son chiffre d’affaires en un an pour atteindre près de 45 millions de dollars prévus fin 2026, en étant pour la première fois rentable (un exploit rare dans l’edtech indienne, où l’argent a tendance à fondre plus vite que les glaciers… himalayens).
Leur recette : 25% des revenus proviennent de services annexes, du prêt étudiant au logement en passant par la signature de CDI. Les 75% restants ? Du placement pur, payé 20% par les étudiants, 55% par les universités contentes de remplir leurs amphis. L’Inde reste la reine du game (58% des étudiants), mais la marque progresse vite en Italie (merci les pasta lovers) et reste numéro un pour envoyer des étudiants au Royaume-Uni — même si l’Amérique du Nord fait grise mine à cause de ses murs administratifs toujours plus hauts.
La suite ? Un passage probable en bourse dès 2026, si le cap des 100 millions de dollars de revenus est franchi (on vous l’assure, Leverage n’a pas de panne d’ambition). Avec une antenne sur 27 pays, 800 employés et moins de 50 millions de dollars levés, c’est clairement une fusée prête à décoller. Mais attention : dans ce secteur, la seule chose plus rapide qu’une IPO, c’est le changement de destination préféré des étudiants. Moralité ? Rien n’est jamais acquis, sauf peut-être le prochain jeu de mots dans votre magazine préféré.
On a compris : pour aider les étudiants à franchir les frontières, mieux vaut Leverage que « laisser-vésa » !
Source : Techcrunch




