solar panels on green field

Credits image : American Public Power Association / Unsplash

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L’espace en solde : Starpath met la lumière à portée de tous

« On n’est jamais aussi ambitieux que son portefeuille ne le permet… surtout dans l’espace ! » Voilà une vérité universelle qui prend tout son sens quand on regarde l’industrie spatiale américaine. Saurav Shroff, le patron de Starpath, n’y va pas par quatre chemins : on dépense trop et on vise trop bas. Rien que ça ! Pour lui, alors que la NASA rêve tout doucement, son entreprise s’attaque au coût de l’énergie spatiale, avec une botte secrète qui brille de mille feux : des panneaux solaires low-cost prêts à inonder l’orbite… et pourquoi pas la galaxie.

Leur bébé, appelé « Starlight » – c’est mignon ET cosmique – annonce une révolution : des panneaux solaires vendus à un prix qui ferait pâlir votre installateur de toiture préféré, environ 10 fois moins cher que la norme actuelle. Oui, vous avez bien lu : 90 % de réduction. Difficile de faire plus agressif, à moins de vendre ses rêves à la découpe ! Mieux, il existe deux modèles, « engineering » pour bidouiller en labo, et « flight » pour ceux qui veulent vraiment aller taquiner les étoiles. Exit les mois (ou années) d’attente : la livraison s’annonce express. Trois semaines pour les plus pressés, et d’ici décembre, Starpath promet d’expédier sa lumière en seulement trois jours. Amazon Prime devrait prendre des notes.

Mais alors, comment diable Starpath parvient-il à un tel exploit ? Grâce à une automatisation maison de sa chaîne de production… dont les secrets sont bien gardés, tels les ingrédients d’une recette de grand-mère martienne. Le but ? Clairement voir plus loin que la concurrence : Starpath pense produire plus de panneaux solaires spatiaux que le reste du monde… à Eux. Tout. Seuls.

Le rêve spatial pourrait coûter beaucoup moins cher… à condition de voir grand et d’oser la lumière.

Si tout cela ressemble à une affaire de lampes à LED, détrompez-vous. L’origine de leur ambition est bien plus audacieuse : terraformer le système solaire, rien que ça ! Pour envisager la colonisation lunaire – ou martienne – il fallait une énergie abordable… et selon Shroff, avec les prix d’aujourd’hui, vous devriez hypothéquer la planète entière pour payer la facture. Un sacré frein pour vos vacances sur Mars.

Leur logique est implacable : pour que tout le monde puisse aspirer à conquérir l’espace, il fallait casser la tirelire… ou plutôt, la rendre inutile ! Avec leurs panneaux à (relativement) petit prix, le coût de l’énergie pour un satellite multi-millionnaire devient, tenez-vous bien, une simple ligne sur Excel : 100 000 $… C’est moins cher qu’une Tesla neuve, et ça fait rêver plus haut.

Starpath ne compte pas s’arrêter là. La production est conçue pour s’adapter à la demande et atteindre, si besoin,… 40 mégawatts en un clin d’œil intersidéral. Et la cerise sur la comète : la société consommera elle-même la quasi-totalité de sa production – normal quand on veut électrifier la Lune ! Les ambitions sont grandes, les objectifs cosmiques, et Starpath entend bien inspirer toute la filière (coucou la NASA), à repousser les limites de l’imagination… et du portefeuille.

En attendant, ne soyez pas surpris si un jour votre GPS vous indique « panneaux solaires made in Starpath » comme nouvelle station-service spatiale. Et si vous croyez encore que le soleil ne brille que pour les riches, dites-vous que, désormais, dans l’espace, il y aura de la lumière pour tout le monde… sans se ruiner. Après tout, chez Starpath, on vend du soleil… à prix d’ombre !

Source : Techcrunch

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