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Epic Games vs Apple : Quand l’installation d’applis devient sport apple-tique

« On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs… mais chez Apple, installer des apps hors App Store, c’est limite casser le téléphone ! » Voilà comment commencer une aventure entre pommes, jeux vidéo et règlements européens. Amis de la tech, attachez vos ceintures, car l’univers d’Epic Games et Apple n’a rien à envier à Mario Kart côté rebondissements.

Depuis que le Digital Markets Act (DMA) de l’UE est entré en piste, les utilisateurs européens peuvent, officiellement, passer par d’autres boutiques d’applis que l’App Store officiel sur leur iPhone. Mais, plot twist : Apple, n’étant jamais à court d’idées pour protéger ses jardins, avait jalonné le parcours de multiples écrans d’avertissement — les fameuses “scare screens”. Le but ? Faire hésiter l’utilisateur — un peu comme ces pop-ups qui vous supplient de rester quand vous voulez quitter un site…

Résultat, avant la mise à jour iOS 18.6, c’était la bérézina : 65% des utilisateurs souhaitant installer la boutique Epic Games faisaient demi-tour face à tant de panneaux d’alerte. Mais coup de théâtre ! Depuis la simplification du processus en juillet, où Apple n’affiche plus qu’un seul écran (promettant juste de vous priver de la gestion de vos abonnements façon App Store), la fuite d’utilisateurs a chuté de 60%. Désormais, seulement un quart abandonne, un taux similaire à celui sur Windows ou macOS. Comme quoi, quand on ne crie pas au loup sans raison, les utilisateurs explorent plus volontiers l’enclos numérique.

Alléger la procédure, c’est comme enlever les peaux de banane sur le chemin des applis tierces : ça glisse mieux !

On pourrait presque croire à un “happy ending”, mais Epic Games n’est pas du genre à applaudir trop vite. L’entreprise continue à tirer à boulets rouges sur Apple : entre les frais techniques imposés (la fameuse “core technology fee”), des exigences de validation (notarisation) et des obstacles façon parcours commando pour les développeurs, la pomme reste bien gardée. Epic rappelle d’ailleurs leur éternel argument : sur Mac, installer ce qu’on veut ne provoque pas d’apocalypse virale… Malgré ce qu’en pense Craig Federighi d’Apple, pour qui ouvrir grand les portes sur iPhone reviendrait à inviter tous les virus à une rave party sur iOS.

L’ironie ne s’arrête pas à la pomme. Chez Google, même menu. Epic râle aussi contre leur procédure d’installation de boutiques alternatives, qui ressemble à un itinéraire parsemé de feux rouges (et d’écriteaux effrayants), juste au cas où vous auriez oublié qu’installer un concurrent, “c’est risqué”. Entre procès perdus et appels rejetés, Google non plus ne semble pas prêt à dérouler le tapis rouge à Epic.

Derrière cette bataille épique (haha), il y a un message à méditer : plus la voie est libre et transparente, plus le numérique a du goût. Ou comment passer d’une tarte tatin d’avertissements à une Apple Pie plus digeste pour l’utilisateur.

Allez, pour finir sur une note sucrée : dans cette histoire, Apple a voulu garder les clés du magasin… Mais avec une telle farandole de règlements, le cadenas commence sérieusement à grincer !

Source : Techcrunch

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