« Le progrès, c’est magnifique… surtout quand il ne nous roule pas dessus ! » Allez, bouclez vos ceintures, c’est parti pour un tour (électrique et autonome) de l’actualité mobilité façon Tech Mag !
Avant de fantasmer sur le futur à la sauce robot, parlons business model pour véhicules autonomes : selon les lecteurs, c’est la livraison longue distance qui a la cote. À 40 %, elle dame le pion au robotaxi (25,5 %), à la vente de licences aux constructeurs (19,1 %) et à la livraison du dernier kilomètre (14,9 %). Certains grognent même qu’on oublie les robots en entrepôt… Comme quoi, même dans le futur, il y aura toujours des râleurs de service.
Mais la palme de l’argument WTF revient à Elon Musk. Non content de réclamer un pactole de 1 000 milliards de dollars (oui, vous avez bien lu, avec douze zéros !) en actions Tesla, le voilà qui justifie ce pactole non pas pour s’acheter la paix, mais « pour contrôler une armée de robots ». Son inquiétude lors du dernier earning call : « Si on construit ces robots, est-ce que j’aurai un vrai contrôle sur eux ? » Franchement, on n’avait pas prévu ce pitch de science-fiction dans une AG d’actionnaires. Qui a dit que le patron de Tesla manquait d’imagination ?
Quand on mélange IA, voitures électriques et ego XXL, les meetings d’entreprise ressemblent vite à un épisode de Black Mirror.
Pendant qu’Elon rêve de dominer l’univers (et sûrement de s’offrir une cape de super-vilain), chez General Motors, on range carrément les jouets. Le projet de camionnettes électriques BrightDrop est remisé au garage pour cause de ventes stagnantes… et d’infrastructures de recharge hasardeuses ! L’ingéniosité, c’est bien, mais il ne faut pas oublier que même les meilleures idées tombent à plat si la prise électrique n’est pas à portée de main. Une leçon à méditer avant de lancer des flottes futuristes façon Star Wars.
Côté pognon, Redwood Materials lève 350 millions pour offrir une seconde vie aux batteries de véhicules électriques… qui alimenteront bientôt nos giga-data centers IA. Avride fait chauffer la gomme avec 375 millions de dollars en promesses diverses, et Spiro décroche la plus grosse levée de l’e-mobilité africaine. Si l’avenir appartient à ceux qui collectent les kilowatts à l’aube, ces trois-là sont levés bien avant tout le monde !
Et puis il y a les annonces « qui font rêver » : GM promet de nouvelles architectures électriques bardées d’IA (avec, à terme, une sorte de super Siri-Gemini embarqué), tandis que Ford temporise la production du F-150 électrique pour réparer quelques bobos côté aluminium (game over pour la Lightning, temporairement on espère). Ah, et le bonus : General Motors coupe 200 têtes dans son centre tech. Vive la flexibilité… mais sans trop bouger quand même !
Chez Tesla, livraisons record mais bénéfices en chute de 37 % — preuve, s’il en fallait, que même la hype ne paye pas éternellement le courant. Pendant ce temps, Waymo se fait remarquer : son robotaxi a trouvé intelligent de doubler un bus scolaire… devant les caméras des régulateurs. On n’est pas sorti de l’auberge.
Enfin, Rivian, le spécialiste des camions électriques qui fait aussi du vélo (oui, vous avez bien lu), se réinvente en fabricant d’e-bikes modulaires, tout en virant une troisième vague de salariés et en jouant la conciliation judiciaire à 250 millions la paix sociale. Bref, dans la mobilité version 2025, il faut pédaler fort pour ne pas finir à la casse. Mais ne soyons pas trop durs : après tout, même les robots ont parfois besoin d’une pause… décharge !
Source : Techcrunch




