« Les drones, c’est comme les moustaches : tout le monde en parle, mais rares sont ceux qui en supportent une collision impromptue ! »
Vendredi prochain, les toits de l’Arizona vont devoir lever les yeux au ciel (et pas seulement parce qu’il fait chaud) : après une petite pause improvisée suite à un crash spectaculaire, Amazon relance son service de livraison par drones à l’ouest de Phoenix. Mais attention, tout ça se fait pendant que deux agences fédérales sont en pleine enquête façon Les Experts version aéronautique : la NTSB et la FAA veulent mettre la lumière sur la récente mésaventure aérienne… Car oui, deux Prime Air n’ont pas résisté à l’appel d’un concours de bras de fer avec la flèche d’une grue – et ont clairement perdu la manche.
Ce n’est pas le premier round difficile pour les ambitions volantes d’Amazon. Depuis novembre 2024, le géant expédie des colis allant jusqu’à 2,3 petits kilos en mode taxi volant pour paquets, histoire d’éviter les bouchons au sol et de livrer avant même que vous ayez fini votre épisode de série. Mais dès qu’il y a un accroc, tout le monde se met sur pause. Et dans le cas du crash de Tolleson, Amazon n’a pas traîné pour suspendre temporairement la distribution de ses colis volants, même si—clin d’œil de la tech—c’est justement dans sa seule zone commerciale active : le West Valley.
« Pas de panique », rassure Amazon par l’intermédiaire de son porte-parole Terrence Clark, qui précise que la technologie, elle, n’a rien à se reprocher (« c’est vraiment, mais alors vraiment, la faute à pas de chance ! »). Depuis, l’équipe a renforcé sa “contrôle visuel du paysage” histoire de repérer ces vilains obstacles mobiles, type grues baladeuses, qui semblent raffoler du goût du drone high-tech.
La livraison de demain n’est jamais un long fleuve tranquille… surtout quand il faut éviter les grues de chantier et les réglementations en plein vol.
Malgré les turbulences, la firme continue son rêve de faire pleuvoir (métaphoriquement, on espère) 500 millions de colis par an avant la fin de la décennie. Un objectif digne d’une série Netflix sur fond de drones, déménagement d’équipes de direction et incidents aériens à répétition. D’ailleurs, Amazon avait déjà connu un épisode similaire fin 2024 avec un crash en Oregon, qui avait mis tous ses tests en mode « pause café ». Résultat : exit College Station au Texas, où désormais même les moustiques volent plus que les drones d’Amazon.
Mais si la route (ou plutôt la trajectoire) est semée d’embûches, elle n’est pas sans quelques victoires. En mai 2024, la FAA a donné le feu vert pour permettre à Amazon d’envoyer ses drones sur de plus longues distances. Avec cette autorisation, la société prépare déjà ses valises pour envoyer Prime Air vers le Texas, Detroit, Kansas City et au-delà. Avec tout ça, on se demande si un jour ils finiront par livrer les pizzas avant même que la pâte ne soit cuite !
Alors, la livraison par drone, ange gardien logistique ou cauchemar du ciel ? Entre ambitions planantes et gravité bien réelle, Amazon cherche encore la bonne altitude. Pour l’instant, les colis pourraient bien atterrir là où on ne les attend pas… N’oublions pas: chez Amazon, si un drone tombe du ciel, c’est que la livraison était vraiment express !
Source : Techcrunch




