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Credits image : Annie Spratt / Unsplash

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Panique dans les nuages : quand AWS fait pleuvoir sur le web

« On ne se rend compte de l’importance de l’internet que lorsqu’il s’arrête de marcher. » – Adaptation libre d’un proverbe de geek en détresse.

Lundi dernier, le web a eu un petit coup de mou. En cause ? Amazon Web Services, alias AWS pour les intimes (et franchement, qui n’est pas concerné ?!), nous a offert une démonstration express du syndrome « quand le cloud fait grise mine ». Résultat : des sites web à la ramasse, des apps qui refusent de s’ouvrir, des paiements dans les limbes et même… des pannes d’oreillers connectés. De quoi vous faire tomber du lit, au sens propre comme au figuré !

La racine du mal, c’était, cette fois-ci, le DNS – ce système qui traduit les adresses qu’on tape dans nos navigateurs en quelque chose que les serveurs comprennent. Un peu comme si votre GPS décidait soudainement que Paris, ça n’existe pas. Même Amazon a dû s’auto-dépanner, avouant avoir « rayé de la carte » ses propres services pendant quelques heures. Spoiler : à 6h01 PM heure locale, tout allait mieux… enfin, jusqu’à la prochaine crise existentielle du cloud !

Un simple pépin DNS, et c’est la planète internet qui éternue : toutes nos applis attrapent froid.

Si vous comptiez régler vos achats sur Venmo, combattre sur Fortnite, envoyer des signaux sur Signal ou vous excuser d’être en retard sur Zoom, il a fallu revoir vos plans. Même les inventeurs de la domotique ont perdu le sommeil (littéralement, pour les adeptes des matelas Eight Sleep, qui avaient l’option « nuit agitée » activée par défaut). Quant à ceux qui pensaient que la vie numérique était infaillible, ils en sont pour leur frais… cloudés !

On l’oublie, mais AWS abrite environ un tiers de tout ce qui vit et respire sur le cloud. Hôtels de données de luxe, véritable city d’accueil pour les sites de nos banques, de nos gouvernements, et pour tous les produits Amazon du quotidien. Quand la tour de contrôle tousse, c’est tout l’aéroport digital qui ferme ses pistes !

Mais attention, ce genre de coupure ne date pas d’hier. Rappelez-vous l’été 2024, quand la société CrowdStrike a décidé qu’un antivirus bugué serait un bon moyen de tester la patience du public. Ou en 2021, avec Akamai faisant tomber en rade FedEx, Steam et la PlayStation Network. Oui, comme en amour, dans le cloud, la confiance ne se gagne qu’après maintes séances de dépannage.

Que faire dans ces cas-là ? Amazon recommande de consulter son Health Dashboard. En d’autres termes : faites un tour à l’infirmerie numérique pour voir si d’autres fans de cloud attendent aussi qu’on leur rende leur petit coin d’internet !

Alors, la prochaine fois qu’un site ne charge pas, rappelez-vous : ce n’est pas vous, c’est (encore) AWS. Mais gardons le moral – après tout, un cloud qui bug, c’est juste un nuage de passage. Plus léger qu’une tempête… et franchement, dans le ciel du web, il pleut souvent, mais il fait rarement orage toute la journée !

Source : Techcrunch

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