an artist's impression of a black hole in the sky

Credits image : Aman Pal / Unsplash

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Galaxie : Segue la Vérité, Trou Noir d’humour

« Quand on vous dit que les trous noirs sont invisibles, ce n’est pas une excuse pour avoir oublié ses devoirs. » Voilà une phrase que Nathaniel Lujan, étudiant à l’Université du Texas, aimerait sans doute souffler à ses profs, lui qui a transformé un simple exercice de classe en une découverte astrale – rien que ça ! Oui, parfois, les devoirs, ça paie… et pas qu’un peu.

Dans un coin discret de notre galaxie, à “seulement” 75 000 années-lumière d’ici (presque voisin, non ?), Segue 1, une minuscule galaxie satellite de la Voie lactée, faisait l’objet de toutes les suspicions. Certains scientifiques imaginaient déjà que le secret de sa cohésion tenait à une overdose de matière noire – vous savez, cette chose bizarre qu’on n’a jamais vue mais que tout le monde adore invoquer pour expliquer à peu près n’importe quel mystère cosmique. Pourtant, étudiants et professeurs texans viennent de démontrer qu’il y a peut-être un autre coupable bien plus massif et tout aussi invisible : un trou noir cinquante fois plus alléchant que le menu maxi best-of chez AstroBurger.

En utilisant des simulations informatiques dignes des meilleurs jeux vidéo spatiaux, la classe, divisée en équipes, a fait tourner tous les scénarios. Le gagnant ? L’hypothèse du trou noir supermassif – environ 450 000 fois la masse du Soleil, tapi, chill, au centre de Segue 1. Leurs modèles prouvent que sans une bête gravitationnelle pareille, les étoiles au centre de la galaxie ne tournaient pas du tout comme il faudrait. Plutôt fort pour un projet noté !

Parfois, il suffit de regarder de vieilles données avec de nouveaux yeux (et un brin de curiosité étudiante) pour transformer la science.

Cette découverte est plus renversante qu’un café avalé d’un trait : elle suggère que des trous noirs géants pourraient squatter des galaxies aussi petites que Segue 1 un peu partout dans l’univers – et pas seulement dans les galaxies vedettes qui se la jouent sur Instagram. De quoi donner des sueurs froides à tous les modèles cosmologiques. Karl Gebhardt, professeur d’astronomie, confie même avoir été aussi surpris qu’un chat devant un concombre. Comme quoi, l’univers adore nous prendre à revers.

Mais Segue 1 cache peut-être encore mieux son jeu. Selon Lujan, cette “petite arnaqueuse” galactique fut sans doute beaucoup plus massive autrefois, avant que la Voie lactée ne lui siphonne son gaz et coupe court à la fête aux étoiles. À moins qu’elle ne ressemble à ces « little red dots » récemment repérées dans les débuts de l’univers par le télescope James Webb : des galaxies bébés qui auraient grandi autour d’un trou noir bien dodu, entouré de gaz, mais avec peu d’étoiles. Bref, Segue 1 pourrait bien être l’arrière-petite-fille d’une dynastie très hype dans le cosmos primitif.

Ce joli coup de théâtre scientifique a valu à quelques étudiants la co-signature d’un article dans The Astrophysical Journal Letters. Mieux que de finir en note de bas de page dans un syllabus, non ? Pour Nathaniel Lujan, ce n’est finalement qu’un début : il compte bien traquer d’autres galaxies naines et leurs potentiels trous noirs à coups d’IA et de superordinateurs pour sa thèse. Un jeu de piste à l’échelle galactique !

Dans le fond, on retiendra qu’il faut parfois (re)mettre son nez dans de vieux fichiers et accepter que l’univers ne colle pas toujours aux modèles préconçus. Après tout, la prochaine grande découverte pourrait se cacher dans un devoir “rendu en retard”. Il valait peut-être mieux dire à ses parents : « Je n’ai pas perdu mes devoirs… ils sont juste passés dans un trou noir ! »

Source : Mashable

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