a car that is driving down the street

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Éclair de génie… ou court-circuit sur la facture ?

« L’électrique, c’est fantastique, sauf quand la facture pique ! » Voilà une maxime qui illustre à merveille la préoccupation du moment : l’intelligence artificielle nous dessine un futur brillant, mais qui risque d’éclairer un peu trop fort… nos portefeuilles. Selon un récent sondage commandé par Sunrun (coucou, les panneaux solaires !), 80 % des consommateurs craignent que la course effrénée aux data centers, dopée à l’IA, ne fasse grimper leur facture d’électricité plus vite que le dernier épisode de Black Mirror.

Il faut dire que les inquiétudes ne sortent pas de nulle part. Après une décennie de paix électrique (demandes stables, merci la sobriété), voilà que les data centers, rejoints par l’industrie lourde, se sont mis à siphonner le réseau. La croissance annuelle de la demande commerciale a doublé celle des particuliers, les serveurs étant visiblement plus gourmands que nos grille-pains. Résultat : les data centers représentent aujourd’hui 4 % de l’électricité avalée aux États-Unis – deux fois plus qu’en 2018 ! Dans cinq ans, ce sera plutôt entre 6,7 et 12 %… Bon appétit.

Face à cette fringale de mégawatts, les technologies vertes avaient (presque) calmé le jeu. Solaire, éolien, batteries géantes : on aurait dit une pub pour un avenir radieux où Google et cie signaient des giga-contrats pour alimenter leurs fermes de serveurs. Les panneaux solaires étaient les rockstars : pas chers, rapides à installer (18 mois, c’est à peine le temps de convaincre mamie que le cloud n’est pas fait de nuages réels).

À force de courir derrière l’innovation, on risque surtout de payer l’addition… en kilowatts !

Mais le soleil n’est peut-être pas éternel. Les experts guettent la météo politique : si le climat change à Washington, la main verte de l’Inflation Reduction Act risque de se crisper, freinant les projets solaires et éoliens au point mort. L’alternative gaz naturel ? Pas beaucoup plus rassurante : la production grimpe, mais part nourrir l’export. Les centrales flambant neuves prennent des années à sortir de terre (quatre ans minimum) et le stock de turbines fond comme neige au soleil, avec des délais de livraison de sept ans, soit la durée d’une série Netflix qu’on abandonne à la saison 2.

Du coup, la pression grimpe dans la siliconerie. Les industriels profitent presque autant du gâteau énergétique, mais c’est l’IA qui cristallise les craintes. Pourquoi ? Parce qu’on en entend parler H24, mais qu’elle pioche plus volontiers dans nos emplois que dans la corvée des tâches ingrates. Une récente étude Pew montre d’ailleurs que l’enthousiasme pour l’IA plafonne à mesure que son image se connecte à licenciements et hausses de facture. Forcément, difficile de faire rêver en expliquant que Watson va coûter plus cher qu’une Tesla neuve…

Cela dit, gardons notre sourire : ce n’est peut-être pas la faute exclusive de l’IA. L’industrie lourde et l’économie numérique avancent main dans la main vers la même prise multiple. Entre tensions sur l’énergie, instabilité politique et nouvelles priorités industrielles, la facture finale sera sûrement l’œuvre d’un casting beaucoup plus large. Mais parions que ce sont les data centers « intelligents » qui récolteront les tomates… et les factures salées !

En résumé : avant de crier « pitié, mon compteur explose ! », souvenons-nous que derrière chaque kilowatt consommé, il y a un savant mélange de politique, d’industrie, de choix technologique… et de serveurs insomniaques. Mais entre nous, le vrai challenge pour 2028, ce sera d’afficher un sourire sincère quand la boîte mail propose d’économiser du courant en changeant de police d’écriture.

Source : Techcrunch

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