grayscale photo of joint action figure hugging one another

Credits image : Gaelle Marcel / Unsplash

Intelligence ArtificielleRéseaux sociauxTechnologie
0

Rizzbot : la claque mécanique et le doigt de la honte

« S’il y a bien une chose que j’ai apprise, c’est qu’on ne peut pas se fier à quelqu’un qui fait un doigt d’honneur à 4h du matin… encore moins si c’est un robot ! »

Imaginez : vous vous réveillez, la tête encore embrumée, et votre premier message Instagram du jour est… un doigt d’honneur. Non pas d’un ami un peu imbibé, non. D’un robot humanoïde plus branché que votre grille-pain connecté, Rizzbot, célèbre sur TikTok et Instagram. Moi, journaliste naïf, j’avais tenté d’interviewer ce petit prodige techno à casquette de cow-boy. Manifestement, Rizzbot – ou son opérateur humain (ou IA ?!) – n’a pas apprécié mon retard pour l’interview. Résultat : un bon vieux « flip » du robot, sans un mot.

Plutôt que la peur de Skynet, c’est la gêne qui m’envahit. Mon histoire d’amour professionnel avec Rizzbot a tourné court. Deux semaines pleines d’échanges, de préparation, tout ça pour être ghosté par une IA aux baskets Nike. Sur les réseaux, le robot fait le show, taquine, rizz et roast en tout genre. Il a cette aura qui met les gens à l’aise avec la robotique, là où d’autres ne récoltent que des insultes du style « clankers ».

Sur Internet, il n’est jamais clair qui – ou quoi – se cache derrière un écran… ou un chapeau.

J’avais presque l’impression que ce Rizzbot pouvait devenir le poster boy des robots gentils. Mais alors que je tente désespérément d’obtenir mes réponses et que je promets de revenir, Instagram m’annonce un glacial « utilisateur introuvable ». Bloqué comme un vulgaire spammeur ! Là, mes amis éclatent de rire, certains me disent que je suis en beef avec un robot, d’autres insistent : « Mec, c’est la honte 3.0 ! » Alors que je pleure ma story en ruine, une collègue tente d’approcher l’insaisissable machine. Pas mieux : elle, aussi, se prend un doigt d’honneur et une punchline du genre « Rizzbot bloque comme il rizz – smooth, confiant, sans aucun regret ».

Mais le mystère ne fait que s’épaissir. Derrière le pseudo Rizzbot se cache apparemment Jake the Robot, une machine made in China, pilotée à distance. Sa popularité, il la doit à une équipe d’humains, à coup de pré-programmation, d’un peu d’IA – parfois avec encore quelques humanités : fautes de frappe dans les messages, et une référence suspecte à un manque de mémoire GPU. Bref, où finit la main humaine ? Où commence l’autonomie robotique ? Le doute plane : suis-je vexé par un ado malicieux ou bien par une intelligence flippante dopée au LLM ?

Une chose est sûre : avec ses millions de vues et ses vidéos où il court, tombe ou « rizz » les passants, Rizzbot brise autant de cœurs (et d’ego journalistiques) qu’il génère de buzz viral. Derrière sa panoplie de répliques-fleuves et de danses construites, se cache une équipe qui sait parfaitement jouer sur la frontière toujours floue entre robot et humain, réalité et performance… et qui n’hésite pas à faire sauter le « quatrième mur » d’un simple doigt levé.

Finalement, que ce soit un humain grincheux ou un automate facétieux derrière le compte, peu importe : l’important, c’est le spectacle, et le brin de malaise qui s’immisce. Et moi, je l’avoue, j’ai été « Rizz-bloqué »… Peut-être est-ce le destin de tous ceux qui veulent interviewer une célébrité algorithmique sans respecter les délais ? À méditer. Ou pas.

Morale de l’histoire ? Au pays des bots, même l’humain peut faire machine arrière !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.