Crowd at an exhibition with booths and displays.

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Robotaxis : quand la prise en charge devient LE vrai stop !

« Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le point de dépose ! » — Voilà une phrase que les robotaxis d’aujourd’hui pourraient bien méditer, coincés entre le drive du fast-food et les bornes de recharge en quête du Graal : LA place parfaite pour déposer vos frites (ou votre grand-mère). Car, pendant que l’on rêve déjà de commander son pressing ou ses courses en appuyant sur un bouton, une question capitale résiste à la fièvre de l’autonomie : qui va organiser le ballet de ces voitures sans conducteur ?

Entrez dans la danse, Autolane ! Cette jeune pousse de Palo Alto n’a pas inventé la voiture autonome, mais elle parie gros (7,4 millions de dollars, tout de même !) sur une idée cousue main : organiser les points d’arrêt et les zones de prise en charge pour ces véhicules robots. Elle veut, tel un chef d’orchestre bien organisé, éviter que nos futurs taxis sans chauffeur ne finissent en roues libres au beau milieu d’un centre commercial – ou pire, dans la file du McDrive, sans pouvoir commander un cheeseburger.

Son premier partenariat : les centres commerciaux Simon Property Group à Austin et San Francisco. Objectif : installer une petite armée de panneaux (pour rappeler les fameux coins d’attente d’Uber et Lyft à l’aéroport) et, surtout, développer des logiciels capables de dire précisément à chaque robot où s’arrêter. Exit le chaos, bonjour la symphonie robotisée organisée par Autolane, qui entend se rendre aussi indispensable que le wifi dans une salle de coworking bondée.

Derrière chaque grande révolution technologique, il y a (toujours) de minuscules détails à régler… si on veut éviter la catastrophe sauce Drive-Thru !

Ben Seidl, le CEO, l’a compris en testant sa Tesla flambant neuve : si l’autonomie promet de bousculer nos villes, nos vies et même le prix du sandwich transporté par une voiture, encore faut-il éviter les scènes gênantes où une voiture autonome bloque toute la file de Chick-fil-A. Le hic ? Ce n’est pas un simple panneau qui va régler le problème. Les robots sont têtus (et pas très doués à lire « zone de dépose » écrit à la main).

C’est là qu’Autolane veut taper dans l’œil des grands du retail. Son plan : oublier la voie publique (trop compliqué, merci bien) et offrir aux entreprises une solution clé en main — façon « tour de contrôle » des voitures autonomes — où tout est synchronisé : arrivées, départs, trajets … et plus de robot perdu, promis ! Imaginez Home Depot ou McDonald’s gérant leur parking comme un aéroport ultra-moderne. Bon ok, pas de duty-free pour le moment, mais on y travaille.

La bonne nouvelle : pour le moment, Autolane n’a pas de concurrence directe. Mais dans les start-up parties, on sait que ce genre de monopole est aussi fragile qu’un pare-brise de robotaxi un soir de grêle. Reste à voir si l’avenir ressemblera à une valse bien chorégraphiée… ou à une séquence de Tetris avec des voitures qui buggent en série sur les parkings privés.

Une chose est sûre, quand tous ces robots circuleront dans nos villes comme des grains de pop-corn dans une machine à éclater, mieux vaudra qu’Autolane ait bien balisé le terrain. Après tout, sans bonne signalisation, on risquerait de confondre zone de ramassage et zone de fracas : dans la révolution autonome, ce ne sont pas toujours les voitures qui conduisent… mais bien les détails !

Et croyez-moi, entre robot en roue libre et voiture coincée au drive, mieux vaut ne pas finir dans le panneau.

Source : Techcrunch

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