Au risque de mordre la poussière, la marche bipède est un frein à notre consommation calorique, en particulier lors de nos déplacements dans la boue, la neige et la glace. Heureusement, l’innovation technologique a été au rendez-vous pour optimiser notre moyen de locomotion sur sols difficiles avec l’apparition des patins à glace et des rollers.
L’histoire des patins à glace remonte à environ 1800 avant JC en Finlande, comme le suggère une étude publiée en 2007. Des « patins » en os ont été retrouvés et auraient permis d’économiser 10% d’énergie par rapport à la marche à pied, augmentant ainsi la distance journalière de déplacement.
Les patins à glace d’autrefois permettaient d’économiser 10% d’énergie par rapport à la marche à pied.
La Chine n’est pas en reste, avec la découverte en mars de patins en os datant de 3500 ans. Ces trouvailles suggèrent un échange de connaissances entre les civilisations de l’Âge du bronze.
Le roller a également suivi sa propre évolution, passant de prototypes utilisés comme accessoires de théâtre à Londres au XVIIIe siècle, aux premiers patins à roulettes alignées notamment grâce à l’inventeur belge Joseph Merlin. La conception en quatre roues (quad) que nous connaissons mieux aujourd’hui a été inventée par James Leonard Plimpton en 1863.
Du début du XXe siècle jusqu’à nos jours, le patin à roulettes a connu des hauts et des bas en termes de popularité. Des compétitions de roller derby sont apparues pendant la Grande Dépression aux États-Unis avant de connaître un regain d’intérêt après la Seconde Guerre mondiale. Le disco et la culture queer ont également été des vecteurs importants pour le roller.
En résumé, malgré des débuts hésitants et une évolution sinueuse à travers les époques, l’aventure des patins à glace et des rollers continue de rouler et de glisser, pour le plus grand bonheur des amateurs de sensations fortes… sur roulettes!
Source : Engadget