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« Cyber » la guerre, « Net » le chaos

Comme on dit souvent, il n’y a aucune guerre sans batailles sur le front du cyberespace. Suite à l’attaque surprise par terre, mer et air lancée contre Israël par le groupe militant Hamas samedi dernier, des collectifs de hacktivistes ont déclaré une guerre virtuelle contre Israël, visant plusieurs sites israëliens avec une vague de trafic malveillant.

Le quotidien israélien, le Jerusalem Post, déjà sous le feu de l’action, rapporte que son site internet est hors service depuis samedi. Ça sent le retour à l’ère du papier-journal, n’est-ce pas?

Rob Joyce, le grand manitou de la cybersécurité à l’Agence nationale de sécurité, a confirmé lors d’une conférence que des attaques par déni de service (DDoS) et des défigurations de sites ont été repérées. Il ne semble cependant pas inquiet, déclarant n’avoir jusqu’à présent remarqué aucune activité de la part d’acteurs malveillants affiliés à des États. Mais on sait tous que le diable est dans les détails, n’est-ce pas ?

« Il n’y a pas encore d’acteurs malveillants affiliés à des États en jeu. »

La divulgation de Joyce vient en effet confirmer les trouvailles du chercheur en sécurité Will Thomas, qui a vu plus de 60 sites tombés sous les attaques DDoS et plus de cinq défigurations de sites ce lundi. Selon lui, outre les hacktivistes, il faut également compter sur le concours de cybercriminels proposant leurs services à ceux qui souhaitent cibler Israël ou la Palestine. C’est ce qu’on appelle voir grand dans le cyberespace, n’est-ce pas?

Et comme si cela ne suffisait pas, le Comité international de la Croix-Rouge vient de publier une liste de règles devant régir les activités des hacktivistes dans les conflits militaires. On est bien loin du temps où Cyberdyne systèmes concevait l’intelligence artificielle Skynet, n’est-ce pas?

Alors qu’en est-il sur le terrain? Les militants palestiniens associés au Hamas ont lancé une attaque surprise depuis Gaza, tuant plus de 700 personnes en Israël. En réponse à ces attaques, le gouvernement israélien a formellement déclaré la guerre et riposté en bombardant Gaza, faisant plus de 400 morts.

Il est clair maintenant que les « hacktivistes » sont de plus en plus présents sur le front numérique des conflits armés. Mais ne vous y trompez pas: à l’instar de ce qui se passe dans le monde réel, il n’y a pas de victoire sans bataille, même dans le cyberespace. Ah, l’amour et la guerre: les deux seuls domaines où tous les coups sont permis !

Source : Techcrunch

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