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Credits image : Gyan Shahane / Unsplash

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Byju’s, le géant raté de l’edtech indien, ou l’omelette pas à la hauteur des œufs!

« Toujours rire des malheurs de l’argent, c’est la meilleure manière de s’en consoler, » affirmait Oscar Wilde. Si le célèbre dramaturge irlandais avait connu l’histoire de Byju’s, géant indien de l’edtech, il aurait sans doute rajouté une version modernisée : « Toujours rire des malheurs de la Tech, c’est la meilleure manière de s’en consoler ». Il semblerait que Byju’s abonde en ce sens. La société a en effet indiqué que son revenu principal pour l’année financière terminée en mars 2022 s’élevait à 429,18 millions de dollars, manquant clairement la cible des 1,25 milliard de dollars qu’elle avait projetés il y a un an. Et ce n’est pas la première fois que Byju’s rate son coche.

Basée à Bengaluru, la start-up, qui n’a toujours pas déposé ses comptes financiers auprès du régulateur local, a partagé ces informations partielles dans un communiqué de presse. L’EBITDA de l’activité de base a légèrement diminué à 270,9 millions de dollars. Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là pour Byju’s.

Non seulement l’entreprise n’a pas atteint ses objectifs en termes de revenus, mais elle a également reporté le dépôt de ses comptes financiers, ajoutant à la liste déjà longue de ses soucis. Après le départ inattendu de son directeur financier Ajay Goel fin octobre, suivis par ceux de l’auditeur Deloitte et de trois membres clés du conseil d’administration en juin, la situation semble bien embarrassante.

« Le monstre de l’Edtech indien rate sa cible et accumule les faux pas. »

Toutefois, même dans les situations désastreuses, certaines voix tentent d’attirer l’attention sur les aspects positifs. C’est le cas de Byju Raveendran, co-fondateur et PDG de Byju’s, qui parle d’un « apprentissage de toute une vie » après une année unique en son genre, marquée par neuf acquisitions.

Raveendran reste optimiste quant à la croissance de l’entreprise et la considère comme une preuve du potentiel de l’edtech en Inde. Cependant, l’avenir reste incertain. Prosus, par exemple, détenteur de plus de 9% de Byju’s, a critiqué publiquement la start-up en juillet pour son manque d’évolution malgré les conseils et recommandations de ses investisseurs.

Alors, Byju’s va-t-elle réussir à retrouver sa voie et à surmonter ces défis ? Les mois à venir seront déterminants. Un conseil à la startup : avant de compter ses poules, vérifier qu’elles sont bien toutes sorties de l’œuf, sinon… l’omelette risque de ne pas être à la hauteur des attentes !

Source : Techcrunch

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