a bus driving down a street

Credits image : Daesun Kim / Unsplash

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Autonomie ou l’Art de Rouler Sans les Mains : May Mobility Fait Fi des Feux Rouges

« En matière de technologie, le futur a cette fâcheuse tendance à arriver avant qu’on n’ait fini de préparer le passé » – c’est avec cette citation que je vous transporte, chers lecteurs, dans la ville ensoleillée de Sun City, Arizona, où les pétanqueurs et golfeurs n’ont pas attendu 2023 pour jouir de la dernière prouesse technologique : un service de microtransit autonome et à la demande offert par May Mobility en partenariat avec Via. C’est le genre de service qui te fait prendre un aller simple vers le futur sans même te faire lever du banc.

Cette ville planifiée, qui pourrait être confondue avec le décor d’une série pour séniors branchés (Golden Girls 2.0, quelqu’un?), est le nouveau terrain de jeu des véhicules sans chauffeur de May. Moins tape-à-l’œil que des robotaxis se faufilant dans le trafic de San Francisco, choisir une communauté de retraités actifs a permis à l’entreprise d’élargir ses horizons tout en évitant les turbulences…. à défaut de se lancer dans des envolées lyriques, certains préfèrent étendre sagement leurs ailes.

La stratégie de May, qui consiste à intégrer son offre au réseau de transport public existant, semble aussi se diriger tout droit vers des déploiements plus corsés, comme nous le souffle Carlos Cruz-Casas de Miami-Dade County. Cela dit, entre nous, ni May Mobility ni Via n’ont donné leur accord aux potins de TechCrunch. Ah, la discrétion est-elle la nouvelle révolution dans le monde du transport autonome?

« Accrochez vos ceintures et laissez les pilotes automatiques vous emmener vers demain – enfin, si tout se passe bien et que les piétons sont épargnés. »

Alors que notre concurrent Cruise se retrouve obligé de mettre sur pause son service à peine le démarrage enclenché à Miami, May, elle, avance sans faire de bruit. Avec des déploiements à la pelle dans de petits domaines contrôlés, le startup accumule les kilomètres en toute tranquillité. On pourrait presque croire que May fait son trou discrètement, sans autopiloter au drame.

Ce n’est pas le consultant en risques, Steve Miller, qui va nous contredire. Selon lui, l’industrie de l’autonomie est en plein boom, avec un engouement pour les navettes et les services sur demande à basse vitesse, à l’image de notre vaillante May. Ces véhicules se targuent d’évoluer dans des environnements contrôlés, loin des risques imprévisibles des taxis autonomes qui doivent faire face à bien plus de casse-tête sur la route.

May se targe de son système de prise de décision multi-politiques, qui, à en croire la compagnie, jongle avec des milliers de scénarios à la seconde pour éviter de choisir entre la peste et le COVID. Pendant ce temps, les financements coulent à flots et misent sur la pérennité plutôt que sur des paris risqués vers la lune. May nage tranquillement avec un joli pactole de 300 millions de dollars dans son porte-monnaie.

Miller envisage l’avenir avec des navettes à tire-larigot, car en plus d’offrir des balades aux habitants de centaines de villes, l’argent public n’en finit pas de flatter les roues de ces projets collaboratifs. En gros, en mêlant les transports en commun avec ces engins autonomes, ça pourrait devenir aussi rentable qu’un GPS dans un labyrinthe.

Source : Techcrunch

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