Quelles sont les ambitions cachées derrière le financement conséquent d’une startup spatiale dirigée par d’anciens leaders de Blue Origin? Selon des documents réglementaires, la mystérieuse entreprise baptisée Interlune vient de clôturer une nouvelle tranche de financement significative. N’est-ce pas intriguant pour une firme qui, bien qu’établie depuis trois ans, n’a pratiquement fait aucune annonce publique sur sa technologie?
La levée de fonds récente de 15,5 millions de dollars, avec l’objectif d’ajouter 2 millions supplémentaires, est une première indication financière publique depuis leur tour de table initial. Comment une entreprise aussi discrète a-t-elle pu convaincre d’investir une telle somme? Et pourquoi sa représentante a-t-elle refusé de commenter?
Ces fonds, versent-ils dans l’émergence d’une économie spatiale durable comme le suggérait Gary Lai, le CTO d’Interlune, ou est-ce simplement un coup de bluff superbement orchestré?
Interlune aspire à exploiter les ressources naturelles lunaires, mais leur approche novatrice suffira-t-elle à transformer ce rêve en réalité durable?
L’équipe d’Interlune se compose d’anciens de chez Blue Origin, comme Rob Meyerson et Gary Lai, des vétérans de l’aérospatiale ayant derrière eux des décennies d’expérience, mais également des avocats et des investisseurs chevronnés. Face à une telle brochette de spécialistes, quelle est la probabilité de leur succès?
La technologie embryonnaire d’Interlune envisage le tri du régolithe lunaire par taille de particule, ce qui pourrait révolutionner l’ISRU (l’utilisation des ressources in-situ), mais qu’en est-il réellement? Désinformation ou innovation clé?
La NASA, par son programme Artemis, montre un intérêt croissant pour l’ISRU, un intérêt partagé par de nombreuses startups, mais aussi par des géants comme Blue Origin. Dans cette nouvelle course vers l’exploitation lunaire, Interlune peut-elle se démarquer ou sera-t-elle éclipsée par des entités plus établies?
Dans ce contexte, doit-on voir dans les activités silencieuses d’Interlune la promesse d’une avancée spectaculaire ou le simple mirage d’une start-up parmi tant d’autres préférant la discrétion jusqu’à l’éclatement d’une éventuelle bulle spéculative?
Source : Techcrunch