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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

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Quand le Qatar Fait « Fonds » Commune pour la Tech: Un Milliard de Raisons d’Innover

« L’argent ne pousse pas sur les arbres, mais apparemment, au Qatar, il émerge des fonds de capital-risque. » Voilà comment les sceptiques pourraient résumer l’annonce récente du Qatar Investment Authority (QIA) lors du Web Summit. Ce géant des fonds souverains lance un fonds de fonds de capital-risque doté d’un coquet milliard de dollars, destiné à attirer les fleurons de la tech internationale et régionale vers le Qatar et, plus largement, vers la région du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).

À la manière d’un oasis technologique en plein désert, le programme du QIA met le cap sur les secteurs fintech, edtech, et santé. L’idée ? Faire du Qatar le nouveau carrefour des startups innovantes, un peu comme un aimant à neurones brillants et à idées de génie.

Ce fonds de fonds ne se contente pas de passer des chèques à l’aveugle. Non, non. Il compte investir indirectement via d’autres fonds de VC et aussi co-investir ici et là, un peu comme un grand frère bienveillant (et très, très riche) qui veut voir ses cadets réussir et faire du Qatar le nouveau terrain de jeu préféré des startups, faisant de l’ombre à ses voisins, tel l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.

« Investir dans la tech, c’est un peu comme planter un arbre : il faut du temps, de l’argent, et un peu de magie qatarienne. »

En parlant de voisins, les fonds souverains du golfe, tels que l’Abu Dhabi Investment Authority, ADQ, Mubadala, et le Saudi’s Public Investment Fund, ont éparpillé pas moins de 73 milliards de dollars dans diverses classes d’actifs en 2022. Ces gros bonnets, qui cherchent à se détacher de l’or noir, sont convaincus que l’avenir réside dans la tech, et semblent prêts à parier gros sur les startups de la région.

Les startups saoudiennes, par exemple, ont levé 1,3 milliard de dollars en 2023, prouvant que l’engouement n’est pas prêt de s’estomper. Le Qatar, ne voulant pas rester à la traîne, sort donc son épingle du jeu avec son fonds exclusivement dédié aux fonds de VC, une première dans le coin. En somme, ils veulent devenir le Tinder des investisseurs et des startups – mais avec un meilleur taux de réussite, espérons-le.

Mansoor Ebrahim Al-Mahmoud, le CEO du QIA, le martèle : pour diversifier l’économie du pays à long terme, il est crucial de bâtir un écosystème de startups bien connecté. Avec ce programme, le QIA espère devenir le meilleur ami des entreprises innovantes, leur permettant de grandir, de conquérir le Qatar, le CCG, et pourquoi pas le monde.

Les gestionnaires de fonds qui veulent une part du gâteau doivent montrer patte blanche : avoir un solide bilan et s’impliquer véritablement dans l’écosystème VC du Golfe. Cela signifie ouvrir des bureaux, déployer des cadres supérieurs au Qatar, et dessiner des plans de conquête à travers le CCG. Un vrai engagement, quoi !

Bref, tandis que les startups africaines lorgnent vers le Moyen-Orient pour trouver de nouveaux financements, l’intérêt mutuel entre ces jeunes pousses et les fonds souverains comme le QIA ne cesse de croître. Le Qatar, avec cette initiative audacieuse, entend bien devenir le nouveau nid douillet des techies du monde entier. Alors, tandis que le pays se prépare à héberger des cerveaux brillants et des idées futuristes, une question demeure : est-ce que, dans le futur, tous les chemins mèneront à Doha ?

Source : Techcrunch

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