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Credits image : Eirene Thoms / Unsplash

Technologie
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Chasseurs de météores ou chasseurs de mirages ?

Qu’est-ce qui pousse les scientifiques à plonger dans les profondeurs de nos océans à la recherche de réponses venues de l’espace ?

Les événements cosmiques comme les météores qui explosent dans notre atmosphère, baptisés « boules de feu », ne sont pas rares. En 2014, l’explosion d’un de ces météores au-dessus de l’océan Pacifique, près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a captivé un groupe de scientifiques dirigé par l’astronome de Harvard Avi Loeb. Cet intérêt, souvent sujet à controverses au sein de la communauté astronomique, les a menés vers le fond marin à proximité où ils ont récupéré de petites sphères métalliques. Et si celles-ci provenaient d’un autre système solaire ou avaient une origine technologique extraterrestre ?

Toutefois, cette conclusion a été rapidement refroidie par une équipe de sismologues, dont l’expertise en analyse des vibrations captées par les sismomètres vient contester les affirmations de Loeb et de son équipe. La source de cette vibration particulière n’était probablement pas une explosion météorique, mais plutôt un événement bien plus banal… selon eux.

« L’explication la plus probable est sans doute qu’un camion déposait ou ramassait quelqu’un, et non pas un météore interstellaire ou des extraterrestres. »

Ces « sphérules », trouvées par les chasseurs de boules de feu, n’étaient donc probablement pas issues du météore ayant explosé au-dessus du vaste océan Pacifique. Ces petits objets sont vraisemblablement constitués de matériaux cosmiques tout à fait ordinaires, disséminés sur toute la Terre. L’équipe de recherche en sismologie, qui présentera ses travaux lors de la conférence Lunar and Planetary Science à Houston, Texas, semble apporter un nouvel éclairage sur ces vibrations spécifiques enregistrées en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La situation spécifique de ce sismomètre et la lecture des vibrations qu’il a enregistrées ne sont finalement pas si uniques ou inhabituelles. En fait, pendant des mois, ce même sismomètre a enregistré des centaines de signaux similaires. Ces signaux vibratoires se produisaient spécifiquement durant la journée, tout comme la lecture prétendue de la boule de feu, une indication forte d’une origine humaine, comme nous montre les images satellites de la route passant juste à côté du sismomètre.

Quant à la boule de feu qui a réellement explosé au-dessus de l’océan Pacifique occidental en 2014, d’autres détections de sismomètres en Australie et à Palau montrent que l’explosion s’est sans doute produite à plus de 100 milles du lieu où les sphérules prétendument interstellaires ont été trouvées. Ainsi, non seulement ils se seraient trompés de signal, mais ils cherchaient également au mauvais endroit.

Il reste à prouver l’existence de vie ailleurs dans l’univers. Les astronomes, les scientifiques planétaires et les astrobiologistes examinent soigneusement les objets de notre système solaire et au-delà à la recherche de lieux susceptibles de soutenir la vie telle que nous la connaissons, que ce soit dans nos propres mondes océaniques ou sur des exoplanètes situées dans notre galaxie, la Voie Lactée. La Terre reste jusqu’à maintenant le seul endroit où nous savons avec certitude que la vie existe. « Nous cherchons », affirme l’agence spatiale.

Source : Mashable

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