« En robotique, si tu n’avances pas, tu rouilles ! » Tel pourrait être le nouveau slogan d’Agility Robotics, cette pépite de l’Oregon qui, malgré une récente vague de licenciements, continue d’avancer à grands pas… robotiques. Jeudi dernier, l’entreprise confirmait se séparer d’un « petit nombre » de ses employés, une démarche stratégique pour pointer ses projecteurs sur la commercialisation.
La formule magique du jour chez Agility est simple : focusser sur l’essentiel. « Alors que nous poursuivons nos efforts pour structurer l’entreprise vers le succès, nous avons dû nous séparer de quelques employés qui n’étaient pas au cœur du développement produit. Cela nous permettra de concentrer nos forces sur la production de Digit, notre robot bipède, tant convoité dans l’industrie », explique la firme. Ah, Digit ! Cette merveille à deux jambes, fruit d’une recherche menée à l’Oregon State University, qui a su charmer des géants comme Ford.
« Les licenciements chez Agility Robotics : un pas en arrière pour mieux sauter ? »
Malgré les turbulences actuelles dans le financement des start-ups robotiques, Agility ne semble pas freiner ses ambitions. Ce domaine a connu une explosion pendant la pandémie, suivie d’une correction inévitable. Pourtant, il y a deux ans, Agility annonçait fièrement une levée de fonds de 150 millions de dollars lors de leur série B, avec un participant de taille : Amazon. Le géant du retail envisageait d’intégrer Digit dans ses entrepôts. Les essais ont pris fin, et le suspense reste entier quant à la suite des événements.
La scène internationale n’est pas en reste, avec d’autres entreprises robotiques lançant leurs propres pilotes, signe que le marché se porte bien, merci. Entre BMW, Mercedes, et les dernières innovations d’Agility conçues pour l’automobile, Digit se prépare à de nouvelles aventures. Et avec de récentes embauches de profil haut placé, dont Peggy Johnson (ex-Magic Leap) au poste de PDG, on peut dire que l’entreprise assemble une équipe de super-héros robotiques.
Agility ne cache pas ses ambitions, listant actuellement cinq postes à pourvoir, principalement en ingénierie et en fabrication. Une preuve supplémentaire, s’il en fallait, que l’entreprise est résolument tournée vers l’avenir, prête à robotiser le monde, un bipède à la fois.
Source : Techcrunch
