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Credits image : Jelleke Vanooteghem / Unsplash

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Une épingle dans la botte d’AI : L’art délicat de ne pas (se) piquer

«L’intelligence artificielle, c’est comme l’ail dans la cuisine. Utilisé à bon escient, c’est sublime; mais en abuser, et tout ce que vous obtenez, c’est de l’indigestion.» Humane AI, une entreprise enveloppée de mystère et bourrée d’ambitions, fait grincer des dents avant même que son premier produit n’atteigne les rayons. Avec plus de 230 millions de dollars levés et une promesse de renverser la domination du smartphone, son Ai Pin débarque… et c’est la douche froide. À 699 dollars pièce, plus un abonnement mensuel de 24 dollars, on s’attendait à un peu plus qu’à un pétard mouillé.

Les projecteurs se sont vite tournés vers Marques Brownlee, un YouTuber à la popularité gargantuesque, accusé de précipiter à lui seul l’échec de la compagnie. Son crime ? Avoir exprimé son opinion dans une vidéo où le titre, «Le Pire Produit Que J’ai Jamais Testé… Pour l’Instant», semble, malgré lui, devenir prophétique.

Brownlee dispose d’une influence considérable, avec ses 18 millions d’abonnés, certes. Mais ses critiques sur le pin d’Humane AI ne diffèrent guère de celles d’autres testeurs : Autonomie décevante, difficulté de port, erreurs fréquentes, inefficacité de l’écran à projection laser au grand jour… Et ne parlons pas du prix, équivalent à celui d’un smartphone Android haut de gamme.

La critique de MKBHD, plus qu’une simple opinion, un coup de massue ?

Le débat s’enflamme sur les réseaux sociaux. Certains reprochent à Brownlee une influence presque malveillante. Daniel Vassallo, ex-ingénieur chez AWS, trouve même «presque contraire à l’éthique» de critiquer ainsi un produit quand on jouit d’une si vaste audience. À l’inverse, MKBHD affirme simplement faire son travail, mettant en lumière son rôle d’accélérateur de vérités déjà existantes.

Et cette histoire n’est pas isolée. MKBHD avait déjà été pointé du doigt pour la chute d’une autre entreprise, Fisker Automotive, après une critique tout sauf élogieuse. Mais était-ce vraiment de sa faute, ou celle des produits fondamentalement défaillants ?

Finalement, ce n’est pas tant la critique qui est dérangeante, mais la difficulté à accepter qu’un seul individu puisse influencer aussi radicalement le marché. C’est oublier un peu vite que la critique honnête et transparente est le pilier sur lequel repose l’équilibre entre entreprises et consommateurs.

Mais au-delà de la technologie elle-même, ce qui fascine dans cette histoire, c’est la réflexion qu’elle suscite sur l’évolution même des médias. MKBHD incarne cette nouvelle ère où chacun peut, à sa mesure, façonner l’avenir d’une entreprise. L’époque où seuls quelques journaux dictaient la tendance est révolue. Aujourd’hui, c’est l’ère des voix multiples, où chaque critique compte et où la vérité, souvent dispersée, finit toujours par émerger.

Source : Techcrunch

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