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Credits image : Alex Haney / Unsplash

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Facebook: Le réseau « pas si » social des milices extrémistes

« Facebook, cet oasis de la pensée alternative, où les théories du complot fleurissent plus vite que les likes sur une photo de chatons. » Au moment où traverser la rue sans croiser un post complotiste sur Facebook devient un véritable challenge, une étude récente met le projecteur sur environ 200 groupes et profils, orchestrant des activités de milices à travers tout le pays, un peu comme une mauvaise herbe qui refait surface même après avoir été arrachée.

Menée par le projet de transparence technologique, cette enquête dévoile que ces groupes entretiennent des liens avec des organisations telles que le réseau de milices des Three Percenters, qualifié par Meta de « groupe de milice armée » sur sa liste d’individus et organisations dangereuses de 2021. Et pendant ce temps, des groupes comme la Free American Army invitent les utilisateurs à rejoindre leur milice locale ou les Three Percenters, comme si on invitait à une fête dont personne ne veut vraiment faire partie.

« Facebook, le plus grand salon où les extrémistes et les mouvements de milices jettent leurs filets. »

Katie Paul, directrice du projet de transparence technologique, a suivi ces centaines de groupes et individus depuis 2021 et remarque une augmentation de la gravité et de l’organisation au fil de l’année passée. Ces groupes ne sont plus des ensembles fracturés de milices localisées mais des coalitions formées entre plusieurs groupes de milices, avec souvent les Three Percenters à leur tête. C’est un peu le réseau social des fanatiques où chacun partage ses meilleurs conseils sur comment être un « patriote actif », discuter idéologie anti-gouvernementale, et où suivre une formation de combat n’est pas vu comme un hobby bizarre mais plutôt comme un mardi soir typique.

Ce n’est pas tout, Facebook semble servir de plateforme pour recruter et équiper ses membres contre toute sorte d’ennemis, des reines de drag à des étudiants pro-Palestine, voire le gouvernement lui-même. Un extrême de plus ajouté à la palette colorée des groupes Facebook, prouvant que l’univers des groupes extrémistes est aussi diversifié que déroutant.

Malgré tout, il semble que Meta tente de créer une façade d’action et de transparence. En 2019, le lancement du comité de surveillance était censé être un critique indépendant de sa modération de contenu. Mais malgré ces efforts, les critiques soupçonnent que ce n’était pas assez efficace, et maintenant, des rumeurs de licenciements au sein de ce conseil font surface. Le 14 août, Meta prévoit également de fermer CrowdTangle, un outil qui permettait de voir comment les théories du complot se propageaient sur Facebook et Instagram. En résumé, on pourrait dire qu’ils remplacent un outil qui montrait trop par un qui ne montre pas assez.

Source : Engadget

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