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Credits image : Clem Onojeghuo / Unsplash

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Le Chevalier de l’Algorithmique: Une Quête pour la Liberté de Fil

« Si la technologie était un gâteau, l’algorithme de Facebook serait cette cerise controversée sur le dessus. » Tout commence avec la fameuse source de tous nos contentements et mécontentements, l’algorithme du fil d’actualité de Facebook, officiellement rebaptisé « Feed » en 2022. Ah, ce bon vieux compagnon qui décide pour nous ce qui est digne d’intérêt ou non. Mais que se passerait-il si un utilisateur pouvait dire « Merci, mais non merci » à cet algorithme et reprendre le contrôle de son flot d’informations ?

L’institut Knight First Amendment de l’Université Columbia entre en scène avec une action en justice qui pourrait bien changer la donne pour les utilisateurs de Facebook, lançant un pavé dans la mare de Meta. Le cœur de cette action judiciaire ? Un chercheur, Ethan Zuckerman, armé d’un prolongement de navigateur, baptisé Unfollow Everything 2.0, qui promet de révolutionner la façon dont nous interagissons avec notre fil d’actualités. Le concept est simple et pourtant audacieux : permettre aux utilisateurs de se désabonner de tout et, au passage, dire adieu à la déferlante d’informations algorithmiquement sélectionnées.

La quête de Zuckerman n’est pas une première dans l’arène des innovations destinées à nous libérer des griffes serrées des algorithmes. Inspiré par un projet similaire et tout aussi provocateur lancé en 2021, il ne se laisse pas intimider par le sort réservé à son prédécesseur, bloqué par Facebook et banni à vie du royaume des likes et des partages. Zuckerman, armé de ses meilleures intentions et de son navigateur extension, se dresse devant le tribunal fédéral de San Francisco pour défendre la noble cause de la liberté algorithmique.

Un navigateur extension pour régner sur eux tous, pour les trouver, pour les amener tous et dans la liberté les lier.

Le procès en question pourrait écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de la Section 230 de la loi sur la décence des communications de 1996, ce bouclier juridique des plateformes en ligne contre la responsabilité pour les actions de leurs utilisateurs. Mais ici, Zuckerman joue une autre carte : celle de la protection des développeurs d’outils tiers permettant aux gens de personnaliser leur expérience en ligne. Une démarche moins sur les contenus objettables, plus sur le choix personnel.

Meta, visiblement pas enclin à commenter cette querelle judiciaire, continue son chemin, marqué par le passé de fermetés controversées à l’égard des chercheurs indépendants, comme l’histoire de ceux de l’Université de New York, victimes de leur curiosité sur le ciblage des publicités politiques. Une histoire qui se répète, mais avec une potentielle tournure différente cette fois-ci.

Enfin, si Zuckerman parvient à ses fins, son extension offrira également une option de « don de données », permettant aux utilisateurs volontaires de contribuer anonymement à la recherche sur les effets de l’algorithme de Facebook. Un petit pas pour Facebook, un grand pas pour la liberté d’exploration de ses utilisateurs.

Source : Engadget

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