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Credits image : Ivana Cajina / Unsplash

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Bluesky est-il à la hauteur des attentes de Jack Dorsey?

Comment Jack Dorsey, ayant quitté le navire Twitter pour naviguer vers de nouveaux horizons, jette-t-il un regard rétrospectif sur Bluesky, le projet qu’il a aidé à concrétiser? Dans les détails révélés lors d’une interview hors du commun avec Mike Solana de Founders Fund, l’ex-PDG de Twitter n’épargne pas ses critiques envers Bluesky, exprimant des doutes et des désillusions profondes. Mais quelles sont exactement ces critiques et que révèlent-elles sur les ambitions initiales de Dorsey pour Bluesky?

Dorsey avait-il un plan différent en tête pour l’avenir de Bluesky, en souhaitant que cela reste un protocole open source sous l’égide de Twitter, sans devenir une entité indépendante peuplée de conseils d’administration et détenteurs d’actions? La transformation de Bluesky en une société bénéfique publique était-elle à l’opposé de ses idéaux? Et quel est le problème avec le système de modération de contenu de Bluesky, ayant entraîné des bannissements pour des raisons que Dorsey semble trouver triviales ou contre-productives?

À travers ses paroles, Dorsey met en lumière une contradiction apparente : d’un côté, une aspiration à la liberté d’expression et à la résistance à la censure à travers le support de Nostr, un service décentralisé loué par certains enthousiastes de la crypto; de l’autre, un désaveu face aux décisions de modération prises par Bluesky. N’est-ce pas là un paradoxe entre l’aspiration aux espaces non modérés et la réalité incontournable de la régulation dans le monde numérique?

Les critiques de Dorsey envers Bluesky révèlent-elles un conflit plus profond quant à la vision et la direction des réseaux sociaux décentralisés?

Paul Frazee, ingénieur protocol chez Bluesky, rétorque en soulignant la complexité de créer un réseau partagé où coexistent des espaces modérés en concurrence, révélant ainsi une opposition claire à l’idée d’espaces non modérés. Est-ce là la preuve que Dorsey et Bluesky divergent irrémédiablement non seulement dans leurs pratiques, mais aussi dans leur philosophie fondamentale concernant la gouvernance d’internet et la modération des contenus?

Malgré les critiques, Jay Graber, CEO de Bluesky choisi par Dorsey, défend le travail accompli, mettant en avant une ouverture structurelle et une facilité d’utilisation qui innoveraient par rapport à Twitter. Cette réponse de Graber peut-elle être vue comme un pont entre la vision initiale de Dorsey et l’évolution actuelle de Bluesky, ou signifie-t-elle plutôt une révision complète des attentes de Dorsey?

Mis à jour le 10 mai 2024, les récentes déclarations de Jay Graber apportent des lumière sur la situation chez Bluesky. Mais avec ces divergences de visions et critiques, peut-on dire que Bluesky et Nostr représenteront l’avenir que Dorsey avait envisagé pour les réseaux sociaux, ou assiste-t-on à l’émergence de nouvelles dynamiques dans le paysage des médias sociaux?

Source : Engadget

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