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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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Booking.com : le nouveau gardien du temple de la vente en ligne

« Réservez votre calme, préparez vos clics ! » pourrait bien être le nouveau mantra de Booking.com, maintenant désigné comme « gatekeeper » par l’UE sous la loi Digital Markets Act (DMA). En termes simples, le site de voyages en ligne devra désormais se plier à une série de règles contraignantes, sous peine de lourdes amendes.

L’UE donne six mois à Booking.com pour s’aligner sur la plupart des exigences du DMA, avec des règles immédiates comme l’obligation d’informer la Commission européenne de tout projet d’acquisition. Autrement dit, pas de détour autour de ces nouvelles directives sans conséquences financières douloureuses.

« Les vacanciers bénéficieront de plus de choix, et les hôtels auront davantage d’opportunités commerciales. »

En plus de Booking.com, les géants comme Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta et Microsoft sont également sous la loupe de l’UE depuis septembre dernier. Si certains de ces titans ont déjà fait l’objet d’enquêtes pour non-conformité, il semble que notre cher planificateur de voyages préféré n’aura pas d’autre choix que d’adhérer aux nouvelles normes.

Pour ceux qui se demandent pourquoi Booking.com n’a pas été touché dès la première vague de désignations du DMA, c’est simple : la pandémie avait fait des ravages, réduisant considérablement le volume de son activité. Toutefois, à l’été dernier, l’agence de voyages en ligne prévoyait déjà un changement d’ici la fin de l’année, et il semble que leur prédiction était correcte.

Le DMA stipule que toute entreprise technologique dépassant le seuil de 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels et 10 000 utilisateurs professionnels annuels doit en informer la Commission. Booking.com a franchi ce seuil le 1er mars, déclenchant un examen conduit par la Commission, se soldant par la décision de désignation d’aujourd’hui.

Dans un communiqué de presse, l’UE a affirmé que la plateforme de Booking.com constitue une « passerelle importante » entre entreprises et consommateurs. L’entreprise, de son côté, semble prendre la nouvelle de manière pragmatique, déclarant qu’elle « examinera la décision et continuera à collaborer constructivement avec la Commission. »

Lundi, la Commission a également décidé de ne pas désigner les plateformes publicitaires de TikTok et X comme services de base sous le DMA, affirmant qu’elles ne sont pas des passerelles importantes. Toutefois, une enquête est ouverte concernant la plateforme X, qui soutient qu’elle ne devrait pas être soumise à la réglementation malgré le dépassement des seuils de la DMA.

En attendant, Booking.com doit préparer ses valises pour un voyage de conformité réglementaire, en espérant éviter le « sand trap » des lourdes amendes. Après tout, que seraient les voyages sans quelques aventures imprévues ?

Source : Techcrunch

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