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Les feuilles de calcul et captures d’écran pour les ingénieurs : le passé?

Pourquoi les ingénieurs se contenteraient-ils de feuilles de calcul et de captures d’écran pour collaborer? C’est la question que se sont posée Adam Keating et Jeremy Andrews avant de lancer leur startup, Colab. Les deux se sont rencontrés à l’Université Memorial de Terre-Neuve, où ils étudiaient ensemble le génie mécanique. Alors qu’ils effectuaient leurs derniers stages avant d’obtenir leur diplôme (Andrews chez Tesla, Keating chez Reflexion Medical), ils ont remarqué que les équipes d’ingénierie utilisaient des outils inefficaces, notamment des feuilles de calcul et des présentations PowerPoint, pour leurs travaux collaboratifs.

Est-il judicieux de continuer à échanger des captures d’écran de conceptions par e-mail ? Keating a témoigné des difficultés rencontrées : “Nous avons vécu de première main les inconvénients des revues de conception critiques découpées par des captures d’écran envoyées par e-mail”, confie-t-il. Ces méthodes s’avèrent non seulement frustrantes mais engendrent des cycles de révision interminables et des risques de passer à côté de problèmes importants.

Qu’ont-ils fait pour remédier à cela ? En véritables entrepreneurs, Keating et Andrews ont décidé de créer une entreprise, qu’ils ont baptisée Colab. L’idée était de concevoir une suite de collaboration pour ingénieurs mécaniques, répondant à leurs propres besoins. Aujourd’hui, Colab est utilisé par des équipes de Ford, Johnson Controls et Schneider Electric. Leurs outils permettent notamment de revoir des fichiers de conception, de capturer et suivre des retours, et de documenter les problèmes à partir d’un tableau de bord unique.

Colab n’est pas juste une autre plateforme, c’est une révolution pour les ingénieurs.

Comment fonctionne exactement Colab ? Keating, désormais PDG de Colab, explique : « Grâce à Colab, plusieurs ingénieurs et parties prenantes interfonctionnelles peuvent examiner des conceptions ensemble et s’appuyer sur les retours des uns et des autres ». Cette plateforme regroupe les discussions de conception autrefois dispersées dans des e-mails, feuilles de calcul et cahiers, et les intègre dans des systèmes d’entreprise comme la gestion du cycle de vie des produits.

Et l’IA dans tout cela ? Bien que l’intelligence artificielle ne joue pas encore un grand rôle dans Colab, Keating promet son intégration dans les prochains mois. L’objectif est de construire des modèles IA à partir des données clients pour aider les ingénieurs à prendre des décisions plus éclairées et automatiser des tâches administratives routinières. Colab a récemment levé 21 millions de dollars en financement de série B, ce qui porte son capital total à 40 millions de dollars. La moitié de ces fonds est destinée à l’accélération du marché et l’autre à des paris plus ambitieux comme l’IA.

Comment Colab prévoit-elle de s’agrandir ? Colab souhaite augmenter son personnel, actuellement de 86 personnes principalement basées à Terre-Neuve, pour atteindre une équipe de ~120 personnes d’ici la fin de l’année, tout en s’étendant au Canada et aux États-Unis. Keating souligne qu’en dépit de l’inflation, les revenus de l’entreprise ont doublé en six mois et son modèle en tant que service (SaaS) semble financièrement stable.

Alors, les feuilles de calcul et les captures d’écran appartiennent-elles au passé pour les ingénieurs ? Avec Colab, une nouvelle ère de collaboration plus efficace semblerait en tout cas être en marche.

Source : Techcrunch

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