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Les modèles mondiaux générés par l’IA transformeront-ils notre perception du virtuel ?

À quoi ressemble l’avenir de la simulation virtuelle avec les derniers développements en matière de modèles mondiaux d’IA ? La technologie évolue à une vitesse vertigineuse, et parmi les innovations récentes, Google DeepMind a lancé Genie 2, un modèle capable de créer des environnements 3D en temps réel. Mais qu’est-ce qui rend ce nouveau modèle si unique comparé à ses prédécesseurs ?

Genie 2 n’est pas simplement un moteur de jeu classique ; c’est un modèle de diffusion qui génère des images adaptées aux mouvements de l’utilisateur dans l’environnement simulé. Imaginez-vous traverser un univers virtuel où l’eau, la fumée et les effets physiques sont dynamiques, et ce, à partir d’une simple image de départ. Mais est-ce que ces interactions virtuelles sont perçues comme réalistes ou restent-elles limitées à une expérience de type « jeu vidéo » ?

Ce qui est vraiment surprenant, c’est la capacité de Genie 2 à mémoriser et à reconstruire des éléments d’une scène même après qu’ils aient quitté le champ de vision de l’utilisateur. Pourrait-il s’agir d’une révolution pour les environnements virtuels, surpassant des modèles tels qu’Oasis, qui ont montré des limites dans la génération en temps réel de niveaux comme Minecraft ?

Genie 2 pourrait bientôt transformer la formation d’agents IA grâce à des mondes d’entraînement illimités.

Cependant, Genie 2 n’est pas exempt de limitations. Ses mondes générés restent « cohérents » pendant seulement 60 secondes selon DeepMind, bien que la qualité diminue au-delà de cette durée. Cela soulève une question cruciale : jusqu’à quel point la qualité de la simulation peut-elle être préservée ? Et quels sont les impacts de ces limitations sur des applications potentielles dans le monde réel ou des industries créatives ?

DeepMind garde secret le processus d’entraînement de Genie 2, en s’appuyant sur un vaste ensemble de données vidéo. Pour l’instant, l’utilisation de ce modèle reste une ressource interne destinée à la formation d’autres agents d’IA, comme l’algorithme SIMA. Quels pourraient être les avantages pour les artistes et les concepteurs ? La rapidité dans le prototypage pourrait-elle devenir leur alliée la plus précieuse ?

Enfin, alors que nous nous dirigeons vers une intelligence artificielle générale, le potentiel de modèles comme Genie 2 ne devrait-il pas être examiné dans une optique plus large ? DeepMind annonce que des agents d’IA généraux pourraient bénéficier d’un curriculum infini de mondes nouveaux pour leur entraînement. Mais l’humanité est-elle prête à voir les frontières entre réalité et virtuel s’estomper encore plus ?

En examinant de tels développements, une question persiste : comment allons-nous, en tant que société, intégrer ces avancées éthiquement et de manière responsable ?

Source : Engadget

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