Avez-vous déjà entendu parler du dicton : « Dans chaque hôpital se cache un hacker fou » ? Et bien, cette citation semble être devenue réalité en mai dernier pour le géant américain de la santé, Ascension. Avec plus de 140 hôpitaux et une multitude de résidences pour personnes âgées, Ascension a vu 5,6 millions de dossiers patients s’envoler dans les mains de malfaiteurs numériques, selon un dépôt récent auprès de l’attorney général du Maine.
Cette cyberattaque, qui a semé la panique à travers le système hospitalier d’Ascension, a laissé des séquelles inquiétantes : des résultats de laboratoire retardés ou perdus et des erreurs de médication dignes d’un thriller médical. L’auteur présumé de ces méfaits ? Le gang Black Basta, qui a clairement décidé que l’anonymat c’était bon pour les autres.
Les pirates ont fait main basse sur des infos assez juteuses : des dates de service médical, des résultats de tests, et tout un tas d’informations personnelles, allant des noms et adresses aux numéros de cartes bancaires. Cerise sur le gâteau, ils ont même volé des documents d’identité, histoire de parfaire leur collection. Si on en croit la liste des enquêtes sur les brèches de données du Département américain de la Santé et des Services sociaux, cette attaque se hisse au troisième rang du pire piratage lié à la santé de l’année 2024.
Parfois, jouer au docteur peut vous coûter bien plus que l’addition de fin de séjour.
Imaginez-vous dans la peau d’un médecin cherchant désespérément un résultat de test important, alors que celui-ci a pris le train vers Hacker City. Même les meilleurs téléphones n’y peuvent rien, surtout si un groupe tel que Black Basta a jeté son dévolu sur vos précieuses données. Cette attaque résonne comme un appel aux armes pour la cybersécurité dans le secteur de la santé.
En conclusion, la leçon est sans appel : nous devons prendre au sérieux la protection de nos informations personnelles et médicales, car on ne sait jamais quand un hacker méthodique décidera de jouer aux experts de la santé, à leur manière bien entendu. En parlant de patients, espérons que la patience des hôpitaux n’a pas de prix, sinon, bonjour les notes salées !
Source : Techcrunch
