« La meilleure façon de tromper un robot est d’être encore plus joueur que lui ! » Voilà qui pourrait résumer la nouvelle création de Guillermo Rauch, PDG de Vercel. Lassé des classiques CAPTCHA à la sauce textuelle ou picturale, Rauch a décidé de pimenter le challenge : éliminer au moins trois monstres dans le jeu DOOM. Oui, vous avez bien lu. Pour prouver que vous n’êtes pas un robot, il va falloir sortir le lance-roquettes et faire un massacre en bonne et due forme. Et pour les plus curieux, c’est par ici que ça se passe.
Le concept n’est pas totalement neuf. Après tout, mélanger CAPTCHA et DOOM, ça avait déjà été tenté, mais ce n’est pas pour rien que cette version est devenue incontournable sur Hacker News. Les développeurs débattent avec passion : certains trouvent l’idée « trop difficile », d’autres la valident avec un enthousiasmé « c’est trop metal », tandis qu’un dernier brave combattant confie : « Il m’a fallu 3-4 tentatives… comme un captcha ordinaire ! »
Bien que d’autres détails croustillants soient relayés dans les commentaires, il est impossible de nier que jouer dans un univers apocalyptique pour prouver son humanité a son lot de charme. Peut-être est-ce le jeu qui semble tout d’un coup beaucoup plus humain que nos tentatives ratées de déchiffrer des gribouillis ?
Quand la vérification se transforme en bataille épique, on comprend vite que l’humain n’est plus celui qui coche une case.
Mais au-delà du fun, cela soulève aussi une question mignonnement effrayante : et si l’on échouait face à cette épreuve numérique ? Devrait-on accepter la défaite face à un programme honnêtement conçu pour détecter l’humain, ou cela signifie-t-il que l’on perd notre humanité à chaque nouvelle tentative infructueuse ? Pas de panique, une autre partie nous attend inlassablement.
Finalement, d’une lutte laconique entre l’homme et la machine en sort une leçon hautement philosophique : au-delà du code et des lignes de script, c’est la passion pour le jeu qui pourrait bien déterminer notre humanité. Après tout, si un CAPTCHA se met à être « DOOMé », pourquoi pas nous ?
Qui dirait que pour prouver qu’on n’est pas un robot, il faut devenir un véritable DOOM slayer !
Source : Techcrunch