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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

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OpenAI-etary, c’est pour mieux réguler, mon enfant

« Quand on parle du loup, il ne manque jamais ! », mais ici le protagoniste, c’est l’IA – ce qui n’est pas tout à fait pareil que chez Rousseau. OpenAI a récemment dressé une feuille de route économique pour l’IA, destinée à guider ses relations avec le gouvernement américain. On y parle de milliards à débloquer pour ne pas se laisser dépasser par la concurrence dans le domaine des puces, des données, de l’énergie et du talent. Bref, c’est le grand show – version numérique.

Chris Lehane, vice-président d’OpenAI pour les affaires mondiales, a mis les pieds dans le plat en déclarant qu’il est crucial pour les États-Unis d’investir massivement dans l’IA. Alors que certaines nations sont distraites, les États-Unis, eux, peuvent prendre de l’avance pour maintenir leur leadership mondial. Pourtant, à part quelques discours inspirants, l’intégration de l’IA dans les lois fédérales reste un joyeux bazar, un peu comme ces chaînes de mails où tout le monde parle, mais personne ne se comprend.

D’ailleurs, on ne compte pas moins de 700 projets de loi liés à l’IA qui ont été plantés comme autant de drapeaux semant la confusion à travers les États. C’est dire à quel point le mets est épicé ! Et au milieu de tout ça, OpenAI appuie pour que les États-Unis mettent plus de clarté – en espérant que la mayonnaise prenne.

L’ironie, c’est qu’en cherchant à mettre de l’ordre, OpenAI ne fait que souligner le désordre ambiant de la législation sur l’IA.

Sam Altman, le CEO d’OpenAI, n’hésite pas à critiquer les lois fédérales existantes, notamment le CHIPS Act. Les projets de loi ne manquent pas, mais ils semblent avoir autant d’effet qu’une décoction de feuille de thé vert : tout le monde espère, mais rien ne bouge vraiment. OpenAI souhaite que les investissements évoluent, tout comme ses concurrents Meta ou AWS qui se sont essayés au nucléaire – sans grand succès, mais ne sait-on jamais avec les dés pipés de l’énergie ?

Cette même feuille de route propose aussi des best practices pour le déploiement de modèles IA, suggérant que le gouvernement doit rationaliser sa communication avec les agences de sécurité et éviter toute fuite à l’international – ou au moins surveiller ce qui se passe chez les voisins de palier. Rien de plus frustrant qu’un voisin bavard qui parle au chinois avant vous.

L’idée maîtresse semble être la création d’une législation collaborative qui aiderait les États-Unis à échanger, mais surtout à garder une longueur d’avance avec des standards tournés vers l’international. Les partenaires actuels d’OpenAI, comme le Pentagone, pourraient bien se retrouver à signer quelques documents supplémentaires. Mais n’oublions pas que le sujet du droit d’auteur reste chaud : c’est le serpent de mer que personne ne veut vraiment affronter en duel.

À voir comment tout cela se traduira dans les lois, mais en attendant, OpenAI garde courage et ambition de devenir le chef d’orchestre d’une politique IA yankee. Bien que la tâche semble aussi immense que développer un logiciel à jour sans bug (si ça existe…).

La bataille législative continue et l’avenir nous dira si ce danger législatif est juste une tempête dans un verre d’eau ou un tsunami numérique. Après tout, qui aurait cru que les robots pourraient aussi faire de la politique, sans oublier de brancher le MP3 ?

Source : Techcrunch

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