« L’intelligence artificielle c’est comme le fromage : tout le monde l’adore, mais on se demande toujours ce qu’il y a vraiment dedans. »
Cette citation humoristique ne tombe pas loin de la réalité révélée par le dernier rapport de la Federal Trade Commission (FTC) américaine. Publié vendredi dernier, le rapport dévoile des dilemmes compétitifs potentiels entre les partenariats juteux formés entre les géants de la tech comme Microsoft et OpenAI, ou encore Amazon et Alphabet/Google avec Anthropic. De charmants duos qui pourraient réserver des surprises désagréables pour le marché. Oups, l’intelligence artificielle n’est pas toujours aussi intelligente qu’on ne le croit !
Dans une prise de parole bien trempée sur le sujet, la présidente de la FTC, Lina Khan, a souligné que ces alliances stratégiques pourraient provoquer une « séquestration » des ressources précieuses aux start-ups, dévoiler des informations sensibles et venir démolir la concurrence loyale. Mais chut ! Il faudra être discret : le président-élu, Monsieur Donald Trump, prépare déjà les cartons de Lina, prêt à lâcher de nouvelles rênes sur la chanson un peu trop connue des monopoles.
Et si l’intelligence artificielle avait donc besoin d’un peu d’intelligence émotionnelle pour rétablir la compétition ?
Le rapport ne passe pas sans laisser de traces sur le bitume : il enfonce Microsoft, Amazon, et Google pour leurs rôle juteux de fournisseurs de services cloud, en collaboration avec OpenAI et Anthropic. De façon amusante, on imagine ces géants générer des nuages et projections tous azimuts, tout en se partageant allègrement le ciel numérique. L’accès à des ressources informatiques rares, des talents en ingénierie d’exception et les coûts de changement qui s’envolent en spirale, voilà un tableau caché derrière ces contrats en béton.
Microsoft, de son côté, par l’intermédiaire de sa conseillère juridique Rima Alaily, se défend bien sûr bec et ongles, affirmant avec fierté que leur partenariat avec OpenAI a permis l’éclosion « d’une des start-ups d’IA les plus performantes au monde ». L’industrie bruisse en observant la montée fulgurante des investissements technologiques sans précédent. Ce qui nous laisse avec une pointe d’anxiété teintée d’innovation à la conquête du monde euh… du marché!
Après tout ça, on ne peut que sourire face à l’ironie d’un monde où l’Intelligence Artificielle apprend plus vite que son ombre, mais où il semble qu’il faille revenir à un peu de bon sens pour équilibrer le jeu. Comme on dit souvent sur les terres numériques : « Les partenariats, c’est comme les algorithmes, mieux vaut bien les choisir pour éviter de buguer ! »
Source : Techcrunch