« Google jouant aux dominos avec des amendes ? Voilà un jeu où il perd à tous les coups ! » Voilà un bon résumé du dernier épisode de la saga antitrust. Oui, amis de la technologie, cette fois-ci, c’est en Indonésie que ça se passe, où Google s’est pris une jolie claque de 202,5 milliards de Rupiahs, soit environ 12,6 millions de dollars. Et pourquoi ? Pour des violations de sa politique de paiement via Google Play Store. Eh bien, le géant de la recherche a encore trébuché sur ses propres câbles numériques.
L’agence indonésienne de surveillance de la concurrence, la KPPU, ne s’est pas contentée de rappeler Google à l’ordre avec une simple amende. Non, ils ont également demandé au colosse numérique d’abandonner l’utilisation obligatoire de Google Play Billing. En bonus, Google devra laisser les développeurs choisir librement leur système de facturation et leur offrir un rabais de 5% sur la commission pour une année entière après que la décision soit finalisée. Comme dirait l’oncle Ben de Spider-Man, « avec un grand pouvoir, vient de grosses amendes ».
Le courageux gendarme indonésien n’a pas fait ce coup de filet par hasard. Non, au contraire. Après avoir fouillé dans les entrailles du Play Store en 2022, l’agence a découvert que Google facturait des frais qui pouvaient grimper jusqu’à 30%, un peu élevé, non ? On parle de la même entreprise qui interdit toute alternative à son système, à croire qu’ils jouent à une partie de Monopoly… dans leur propre circuit fermé.
« Vendre un service fermé à prix ouvert ? Laissons la concurrence prendre le relais ! »
Le fait que le Google Play Store soit installé par défaut sur tous les appareils Android n’aide pas la cause du géant. Imaginez un supermarché à entrée unique, et une voix douce vous chuchote « Tu feras des achats ici et seulement ici ». Du côté du moteur de recherche, Google détient plus de 95% du marché indonésien. Les autres moteurs de recherche ? Eh bien, on leur souhaite bonne chance.
Pas question pour Google de payer l’amende sans rien dire. Non, monsieur. Ils comptent bien faire appel ! Selon eux, leurs pratiques actuelles favorisent un écosystème d’applications sain avec un choix pour les utilisateurs. On reste dans l’attente de l’issue de cet appel, car pour l’instant, la Tour de Babel numérique n’a pas dit son dernier mot.
Pour l’anecdote, ce n’est pas la première fois que Google est épinglé pour abus de pouvoir. La chasse à la dominance s’est arrangée de collections de timbres : une amende par ici, un procès par là, de l’Inde à la Corée du Sud, jusqu’en France. Même le Japon pourrait bien être en ligne pour être le prochain sur la liste des « amis maladroits de Google ».
Il n’y a pas à dire, la route de la technologie est parfois semée d’embûches… et d’amendes ! Qui aurait cru que la construction d’un empire numérique mondial se ferait avec la collectivité de peuples et de régulateurs prêts à partager la pelouse du marché ? Alors, chers lecteurs, la prochaine fois que vous rechercherez « Google Play Store », souvenez-vous que même les géants ont besoin de jouer franc-jeu. Après tout, comme on dit : « Dans le monde des app stores, seule la transparence peut réparer l’écran cassé de la confiance ».
Source : Techcrunch