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Credits image : Lianhao Qu / Unsplash

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WhatsApp-porte pour l’Inde : Une Blague de Données

L’univers de la tech n’a rien à envier à une aventure de détective : plein de rebondissements, de stratégies cachées, et parfois même une fin surprise. Aujourd’hui, cap sur l’Inde, pays des épices, du Taj Mahal, et surtout du marché énorme de WhatsApp. Vous pensiez que James Bond avait des dilemmes moraux? Attendez de voir ce que Mark Zuckerberg a sur son assiette.

Un tribunal indien, le National Company Law Appellate Tribunal pour être précis, a décidé de lever temporairement une interdiction qui pesait sur notre cher WhatsApp. Cette sanction avait été instaurée par le gardien du commerce équitable indien, autrement connu sous le nom de Competition Commission of India (CCI), qui accusait WhatsApp d’abuser de sa domination de marché avec un envers de conditions d’utilisation un peu… impertinent.

En toile de fond, un public de 700 millions d’utilisateurs indiens, qui ne sont pas là juste pour rigoler. La mise à jour « prends-la ou laisse-la » de WhatsApp de 2021 forçait l’utilisation de données élargies par Meta sans proposer d’option de refus. Une situation qui a fait hausser le sourcil mécontent de la CCI, avec le message : « Pas de stratégie furtive sur notre terrain, merci ! »

Quand un mastodonte de la tech se prend les pieds dans le tapis, est-ce encore de la compétition ou juste une farce de mauvais goût ?

Le tribunal a donc statué qu’une interdiction de cinq ans menacerait le modèle économique de WhatsApp qui repose sur la gratuité pour séduire les utilisateurs. Toutefois, pour garder sa place à la table de jeu, Meta devra sortir le porte-monnaie et déposer environ 12,35 millions de dollars — moitié d’une amende plus salée — sous quinze jours.

Les avocats de Meta, eux, en toucan bienheureux, plaident que la future législation numérique indienne, attendue pour plus tard cette année, devrait réguler ces questions épineuses, plutôt que de laisser le terrain aux seules règles de la concurrence. « Nous accueillons avec satisfaction la décision du NCLAT de suspendre partiellement l’ordre de la CCI, » déclare un porte-parole de Meta, qui ose même ajouter que l’accent reste sur… l’innovation. Magie mentale!

Au centre de tout cela, l’incontournable différentiation entre l’Europe et l’Inde : là où les Européens peuvent dire non à ce partage de données musclé, les Indiens sont priés de dire oui — une inégalité qui a fait grincer plus d’une dent. Comme quoi, ce qui se passe sur le vieux continent ne reste pas forcément là-bas.

Rendez-vous est pris en mars pour la suite de cette série dramatique, avec un suspense insoutenable digne d’une coupe Hollywoodienne. En attendant, chers lecteurs, retenez bien : dans le monde de la tech, rien n’est jamais aussi simple qu’un clic sur « accepter ».

Source : Techcrunch

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