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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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Pyjamas et Pyongyang : Quand l’IT va trop loin

« La technologie est comme la magie : elle révèle toujours plus qu’il n’y paraît ». C’est dans cet esprit que l’on plonge dans une affaire où l’invisibilité n’était pas qu’une option fantastique mais une technique bien réelle, utilisée par des Nord-Coréens et leurs complices. Le département de la Justice américaine, jamais en reste quand il s’agit de laver son linge sale en public, a récemment dévoilé une supercherie orchestrée avec brio. Des informaticiens nord-coréens ont su employer leurs talents pour obtenir des emplois à distance auprès d’une flopée de sociétés américaines.

Que se passe-t-il vraiment quand des cerveaux brillantissimes échangent leur casquette de développeur pour celle de magicien du digital ? En guise de partenaires de cette mascarade agrémentée d’écrans de fumée, ils ont recruté deux Américains, messieurs Ntekereze et Ashtor, et un mexicain du nom d’Alonso. L’ingéniosité n’y manquait pas puisque dans la maison d’Ashtor, on a même trouvé une « ferme à ordinateurs portables ». Normal, dirait-on, pour celui qui aurait collaboré à cette farce télé-travail.

On est épaté devant ce scénario qui aurait fait pâlir de jalousie les plus grands réalisateurs hollywoodiens. À l’aide de logiciels d’accès à distance comme Anydesk et TeamViewer, ces gentlemen ont permis à nos amis nord-coréens d’arpenter les corridors numériques des organisations des Etats-Unis sous une identité empruntée. De fait, ces techniciens du jour opéraient à partir d’identités américaines falsifiées, passant sous les radars avec l’agilité d’un agent secret dans son meilleur jour !

Dans le monde numérique, il vaut mieux se méfier des écrans… et des illusions.

Il semble que la balle soit désormais dans le camp de la justice américaine, qui entend bien couper les fils de ces marionnettes numériques avant qu’elles ne fassent encore des siennes. Ces embauches déguisées ont touché pas moins de 64 entreprises, allant de l’institution financière à des start-ups de la Silicon Valley. Les gains générés, qui frisent la barre des 866 255 $, ont vite pris le chemin vers un compte bancaire chinois, pour disparaître comme un lapin dans un chapeau !

Cette histoire rocambolesque ne fait pas que divertissement ; elle met aussi en lumière les rouages de la ruse nord-coréenne, usant de subterfuges numériques pour contourner les sanctions. On dirait un épisode de « Mission impossible » où, cette fois-ci, l’équipe n’a pas réussi à s’en sortir sans une pirouette judiciaire de la part du FBI. D’autant plus que l’avertissement est clair : les informaticiens nord-coréens ne se contentent pas de petites chicanes. Ils emploient les réseaux pour des extorsions de données avec une agilité qui ferait rougir les hackers les plus aguerris.

En conclusion, si cette aventure numérique avait un slogan, ce serait : dans le monde tech, mieux vaut vérifier deux fois qui est réellement de l’autre côté de l’écran. Comme le montre cet épisode, il n’y a pas que le travail à distance qui est en train de changer la donne ! Alors la prochaine fois que vous négociez un salaire ou embauchez à travers le cloud, souvenez-vous que parfois, derrière l’écran rayonnant d’une connexion Internet, un prestidigitateur invisible pourrait bien tirer les ficelles.

Et pour finir en beauté : dans le monde du travail à distance, il est toujours difficile de dire si votre collègue est en pyjama… ou en Pyongyang !

Source : Techcrunch

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