« La paranoïa, c’est le nouveau yoga pendant une pandémie numérique. » Vous n’avez jamais entendu ça ? Moi non plus, mais ça résonne étonnamment bien dans notre situation actuelle. Aujourd’hui, plongeons dans la saga de l’application chinoise DeepSeek, qui a mystérieusement disparu des tiroirs virtuels d’Apple et de Google seulement quelques heures après que l’Italie a voulu lui jeter un œil curieux.
DeepSeek, pas du tout discret, s’était pourtant hissé tout en haut des classements de téléchargements, en grimpant les échelons comme un ninja numérique, et pas seulement au pays de la pizza et des pâtes, mais aussi chez notre chère tante Sam. Mais voilà, la mascarade n’a pas duré. Le problème? Eh bien, des millions de fiches remplies de vos données personnelles qui flottent librement vers des serveurs en Chine. Oui, l’internet, c’est magique, jusqu’à ce que ça ne le soit plus.
Une joyeuse bande d’amis soucieux de nos données européennes, nommée Euroconsumers, a déposé une plainte contre cette légèreté digne d’un soufflé. Et l’Italie, première de la classe en éthique numérique, a exigé des réponses de la part de DeepSeek. Ce dernier a 20 jours pour expliquer comment il jongle avec nos data.
La transparence des données doit être aussi claire qu’une soupe miso bien éclairée.
La grande peur du moment? Que nos précieux bits de données terminent leur aventure sur des serveurs chinois couverts de granulés de mystère. Selon la politique de confidentialité de DeepSeek, le voyage des données hors du pays d’origine se ferait en suivant les lois en vigueur, ce qui laisse un goût amer à certains défenseurs de la vie privée.
Bien que l’Italie ait pris l’initiative d’interroger DeepSeek, d’autres défenseurs européens du respect des règles pour l’IA et la protection des données restent sur leurs gardes. Ils n’ont pas encore nommé DeepSeek dans leurs préoccupations, mais tous les regards pointent vers la Chine comme un détective pointant sa loupe.
Quant à Apple et Google, qui jouent pour l’instant les muets du sérail, ils ont choisi de ne pas commenter cette tragédie comique numérique. On les imagine, cachés derrière leurs rideaux corporatifs, observant la scène d’un air à moitié inquiet, à moitié amusé.
Source : Techcrunch